Profitant de la saison estivale et du week-end, trois comités de villages de la commune et le comité du Croissant Rouge local ont invité, avant-hier, une équipe médicale et une équipe de paramédicaux au village Bouahadj.
L’objectif était de mener une journée de sensibilisation sur les maladies chroniques, telle que le diabète, l’hypertension artérielle, l’obésité et le dépistage du cancer du sein chez la femme. Ainsi, la salle de soins du village était trop exigüe pour contenir ce nombre record de personnes venues des quatre coins de la commune pour bénéficier du passage de ces praticiens de la santé. Selon une source proche du comité organisateur, 325 personnes ont été examinées durant cette la journée. «L’information a bien circulé c’est pourquoi, il y en a tant de monde. Vraiment, c’est une grande réussite. Nous ne nous attendions pas à un tel flux. On peut dire maintenant que beaucoup de personnes sont conscientes et s’intéressent plus à leur santé. Et c’est de bonne augure», nous répondra l’un des organisateurs.
Forte affluence !
Du côté du personnel médical, on apprendra que si ces personnes sont venues se faire ausculter, c’est parce qu’elles savent que ces maladies souvent silencieuses font des ravages. «Il y a des personnes diabétiques qui ne l’ont su qu’après cette première prise de sang. Nous leur recommandons de faire des bilans afin de les faire déclarer comme tels. D’autres sont hypertendues. Ce travail de sensibilisation et de dépistage doit être régulier. Les médecins généralistes devront jouer leur rôle ainsi que les structures de santé de proximité. En tout cas, nous sommes très satisfaits de ce répondant de la part des habitants de ces villages quoique certains d’entre eux étaient hésitants au départ», nous déclarera un membre de l’équipe médicale. Par ailleurs, selon toujours le même membre du comité d’organisation, d’autres journées comme celles-ci sont à programmer dans d’autres villages. «Nous sommes là pour accompagner tout comité de village qui voudrait organiser de telles journées. C’est une mission noble. Nous devons la vulgariser au maximum», conclura notre premier interlocuteur. Du côté des dépistés, il y en a bien sûr ceux qui s’aperçoivent pour la première fois qu’ils sont atteints de l’une des pathologies précitées. «Il vaut mieux prévenir que guérir», estimera sans commentaire un hypertendu qui venait d’être déclaré comme tel.
Amar Ouramdane