Pour la énième fois, nous tirons la sonnette d’alarme sur ce qui se passe au niveau du réseau principal d’assainissement du chef-lieu de la Cne de Saharidj, à proximité de la station d’épuration. En aval, une fois de plus le collecteur est complètement obstrué, tout le débit du réseau jaillit de la trappe d’accès de ce regard et œuvre à le dégager complètement, en emportant les remblais sur lesquels il repose ; un simple mouvement de déplacement vers le ravin de cette importante masse de béton armé composant cet ouvrage réalisé à dix mètres en aval du point de rencontre et de “chevauchement” de ce réseau avec celui de l’AEP qui alimente une bonne partie de la daïra de M’chedallah, nous préférons nous porter alarmistes pour ne pas être fatalistes et accepter ce qui risque de se produire à court terme. Pour un concours d’inconstances, les services techniques concernés (qui se sont déplacés sur les lieux lors du premier incident) ont dressé un procès-verbal de constatation (dont nous détenons une copie) mais un nouveau incident sérieux est apparu, la buse de sortie de ce regard, après avoir été déterrée par l’eau, présente une fracture et un trou béant à sa partie supérieure à quelques centimètres que nous croyons savoir que la tuyauterie du réseau d’AEP est réalisée en système “mal-femelle” sans soudure et qu’en cas d’affaissement de terrain (les fissures apparentes ne sont pas rassurantes) ce qui entraînerait un écoulement de la tuyauterie sur ce réseau en amont du lieu de l’incident. Un branle-bas de combat doit être enclenché pour résoudre vite ce problème. Au moment où nous mettons sous presse, ce réseau est à son 4ème jour d’éruption.
O. S.