L’établissement public hospitalier (EPH) de M’Chedallah vient de renforcer son service d’hémodialyse par deux nouveaux générateurs, pour faire face au nombre de malades qui ne cesse d’augmenter, mais aussi pour assurer la bonne marche de ce service des plus sensibles.
L’objectif est aussi de pallier aux fréquentes pannes des neufs générateurs existants vétustes, anciens et surexploités. Avec cette nouvelle dotation, ce service compte, à l’heure actuelle, onze générateurs dont un est réservé aux urgences. Le nombre des dialysés pris en charge au niveau de cette institution de la santé s’élève à trente, alors que, l’année passée, il était à peine de vingt seulement, cela sans compter les autres malades de passage et qui viennent hors circonscription, des wilayas limitrophes, selon une source proche de ce service. Nous apprenons d’une responsable de l’hôpital que, cette semaine, pas moins de trois médecins néphrologues viennent d’être affectés à l’EPH et qu’ils prendront fonction la semaine prochaine. Ce qui aboutira sans aucun doute sur une nette amélioration de la prise en charge des malades chroniques en général et ceux du service hémodialyse en particulier. Ce service a fonctionné jusqu’à présent avec deux médecins généralistes et deux équipes de paramédicaux de trois infirmiers chacune, dont les horaires d’ouverture sont de 07h à 17h toute la semaine, excepté le vendredi, journée de repos du staff médical. Il convient de rappeler que ce service d’hémodialyse est logé dans une aile de la polyclinique d’Ahnif, implantée au chef-lieu de la commune de la même municipalité d’où une exiguïté handicapante pour les deux services, l’un relevant de l’EPH et l’autre (la polyclinique) de l’EPSP. Deux services qui se partagent cette infrastructure depuis le découpage de 2008 duquel sont nés l’EPH et l’EPSP. L’opération de réhabilitation dont a bénéficié cette polyclinique la même année, soit en 2008, n’a eu aucune incidence positive en matière d’espace, d’où la nécessité d’une urgente extension, d’autant plus que cette bâtisse est entourée de terrains vagues qui ne demandent qu’à être exploités. La deuxième solution, qui semble la mieux indiquée et qui mettra fin, à coup sûr et définitivement, à cette contrainte majeure, est d’accélérer les travaux au niveau du projet du nouvel hôpital prévu à Vou Akhlane, en périphérie de la nouvelle ville de M’Chedallah. Le projet en question a consommé ses délais de réalisation de 26 mois sans que le taux d’avancement des travaux ne franchisse la barre des 50%. Un retard qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive et a fait des gorges chaudes parmi les citoyens de la daïra de M’Chedallah, au point où le wali qui suit de près ce projet a mis en demeure, à plusieurs reprises, l’entreprise de réalisation en la sommant de renforcer ses chantiers en moyens humains et matériels. D’ailleurs, lors de sa dernière visite qui remonte au mois d’avril écoulé le premier magistrat de la wilaya a même menacé de passer à l’étape suivante qui est la résiliation pure et simple du contrat.
Oulaid Soualah

