Des décharges sauvages pullulent à Lakhdaria (ex-Palestro), une commune située à 40Km à l’Ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira. En effet, ces décharges anarchiques font peser le risque d’une réelle catastrophe écologique sur la région, du fait qu’elles prennent des proportions alarmantes et ne cessent de s’accroître au quotidien. Selon les habitants, les déversements de déchets ménagers et autres détritus se font de jour comme de nuit, et rien ne se fait pour mettre un terme à ce fléau qui porte préjudice à notre environnement. Face à cette situation des plus lamentables, les autorités locales ne bougent pas le petit doigt afin de remédier aux maux dont se lamentent et souffrent lesdits habitants, et ce, malgré les réclamations effectuées auparavant. Des détritus des plus nuisibles, car non seulement ils déflorent la nature, mais ils représentent également une réelle menace sur la santé publique. Les conditions de vie sont loin d’être rassurantes, elles peuvent générer des maladies très dangereuses, à l’instar de la typhoïde, la diarrhée, l’hépatite, le cholera et bien d’autres, sans s’étaler sur leurs séquelles que nul ne devrait mésestimer. La localité de Z’barboura, située à 5km à l’Est du siège communal, se trouve face à une pollution alarmante. Des décharges sauvages cyclopéennes où rodent des animaux, principalement des chiens et chats errants, porteurs sûrement de maladies dangereuses, ne cessent d’atteindre des proportions monstrueuses et deviennent de plus en plus inquiétantes. De ce fait, les habitants se voient dans la contrainte de recourir à l’incinération des déchets ménagers. De facto, ils génèrent une fumée non seulement gênante et suffocante, mais également délétère à leur santé surtout si lesdits habitants sont amenés à persévérer dans cette pratique pour le moins palliative. Ladite localité compte aussi de nombreuses fosses d’eaux usées béantes, qui sont visibles ici et là. En effet, un canal d’évacuation des eaux usées laisse couler continuellement une eau très infecte qui se répand régulièrement tout au long de la chaussée. Au souk de ladite commune de Palestro, une odeur nauséabonde, qui émane de deux bennes remplies de déchets de tous genres et qui ont été mises à la disposition du grand public depuis deux semaines, empoisonne le quotidien des riverains et des passants. Les autorités locales ne semblent pas se soucier de cet état de fait qui affecte le quotidien des habitants. Pour rappel, le wali de Bouira, Nacer Maâskri, a déclaré explicitement la guerre aux investisseurs pollueurs et a déjà ordonné la fermeture immédiate d’une huilerie située dans la zone de Lakhdaria, laquelle déversait sa margine directement dans le lit d’une rivière.
Aziz Cheboub