Annoncée à moult reprises, la réhabilitation d’un tronçon de la route reliant Chemini à Bouzeguène a fait couler beaucoup d’encre avant que les autorités locales ne daignent aménager cette piste. Désormais, c’est chose faite. Un coup d’accélérateur a été donné ces deux derniers mois, aux travaux portant sur le bitumage des 900 mètres que compte le tronçon susdit. Ce projet prend en compte son aménageant en dalots et autres caniveaux dans le souci de mieux protéger cette route contre les glissements et l’érosion. En vue de la mise en œuvre d’une stratégie de développement économique et de désenclavement, les premiers responsables de la commune sont appelés à repenser leur politique à dessein d’asseoir un programme d’amélioration du réseau routier qui sert d’appui aux secteurs productifs. La route Chemini-Bouzeguène, objet de controverse depuis belle lurette, recèle beaucoup d’atouts pour les deux communes voisines que d’aucuns ne peuvent nier. Cette route est d’une importance capitale, car elle fait partie du réseau primaire du chef-lieu de la daïra de Chemini qui la relie à la ville de Bouzeguène, de facto, elle constitue un maillon important pour le développement des échanges entre les deux localités. Le caractère frontalier de Chemini est aussi un atout pour développer les échanges avec les communes limitrophes. Par ailleurs, l’autre route menant vers Ouzellaguen sera bitumée dans les prochains jours, selon une source bien informée. «Nous avons lancé l’appel d’offres, lequel s’est soldé par le choix d’une entreprise qui se chargera du bitumage de cet axe routier. Celle-ci entamera les travaux dans un proche avenir.», corrobore un élu de la commune éponyme. Un habitant de Chemini, enseignant de formation, nous a confié : «Aujourd’hui, tout le monde sait que les populations de Chemini et d’autres localités souffrent énormément à cause de l’état de la route qui relie ces communes. Ladite route était laissée à la merci des pluies et de l’érosion alors qu’elle est tant usitée et par les habitants de Bouzeguène et par ceux de Chemini. La population locale est agacée par ce problème demeuré insoluble durant des années».
Bachir Djaider