Le secteur de la formation professionnelle dans la commune d’Ath Mansour n’a, apparemment, pas droit de cité et pour cause il n’y existe aucun centre de formation ou tout au moins une annexe, qui permettrait aux jeunes de cette localité de faire l’apprentissage des métiers de leur choix. Avoir un CFPA près d’eux, c’est le souhait de tous les jeunes de cette localité qui aspirent à appréhender l’avenir sous de bons auspices. Mais voilà les choses ne vont pas dans le sens tant voulu, et cela constitue une frustration supplémentaire pour les jeunes qui ont quitté tôt les bancs de l’école. Néanmoins, cela ne les empêche pas, tout de même, de suivre des formations et des stages ailleurs. En effet, la plupart des jeunes de la commune d’Ath Mansour se rabattent sur le CFPA « Daou Toudert » de M’chedallah, où ils s’inscrivent, et ce, afin de pouvoir bénéficier d’une formation diplômante de leurs choix. Et à juste titre, nous sommes d’ailleurs en pleine période des inscriptions, laquelle a débuté le 10 juillet dernier pour s’étaler jusqu’au 17 septembre prochain, tandis que la rentrée professionnelle est prévue pour le 25 septembre à venir. Néanmoins, même si le CFPA de M’chedallah n’est pas trop loin de la localité d’Ath Mansour (10 kms), il n’en demeure pas moins que les déplacements quotidiens des stagiaires vers ce centre leur coûte un peu cher, étant donné qu’ils se voient obligés de débourser 60 da, en aller-retour, dans le but de suivre des formations. « Certes, c’est tout un sacrifice qu’il faudra consentir afin de pouvoir décrocher un diplôme. Même si, à la longue, les frais de tran port et autres charges deviennent lourds à supporter pour un jeune chômeur, néanmoins, tout cela sera oublié une fois le diplôme en poche. Mais j’aurai aimé que notre localité (Ath Mansour, ndlr) ait au moins une annexe de formation professionnelle pour nous épargner les déplacements et les frais afférents » souhaite un jeune stagiaire de Taourirt.
Y. Samir
