La première tranche du projet de connexion de la commune de Béni Maouche au réseau du gaz naturel sera livrée à la fin de l’année en cours. C’est, du moins, ce que nous a confié le P/APC, sur la foi d’une déclaration du maître de l’ouvrage. Trouna, le chef-lieu communal, les quartiers gravitant autour du périmètre urbain, ainsi que certains villages alentours, figurent parmi les secteurs intégrant la première tranche de ce projet, souligne-t-on. Les foyers de ces localités seront donc les premiers à goûter aux bienfaits de cette manne énergétique. Néanmoins, les deux entreprises engagées sur ce secteur seront-elles en mesure de se surpasser, pour combler le retard accumulé dans l’avancement des travaux ? C’est la question qui taraude l’esprit du commun des citoyens de Béni Maouche, dont beaucoup nous ont fait part de leur scepticisme. «Ces deux entreprises sont parmi les plus défaillantes. Il est donc à se demander par quel miracle elles parviendront à accomplir en six mois, ce qu’elles n’ont pas pu réaliser en près de deux ans !», s’interroge un commerçant de Trouna. «L’échéance avancée est fantaisiste. Difficile de ne pas y voir un effet d’annonce, destiné beaucoup plus à rassurer la population qu’à autre chose», enchaîne un autre citoyen du quartier Imzizou. Pour rappel, cinq entreprises au total sont engagées dans ce projet de gaz, à l’issue duquel l’ensemble des quinze villages que compte cette circonscription rurale seront alimentés. «Ce projet structurant est unique dans les anales de l’histoire de Béni Maouche. Il faut arrêter d’ergoter sur les détails, car le plus important est la certitude de disposer de ce combustible moderne à domicile, dans un proche avenir», dispose un père de famille du village Ath Boudjala.
N. M.
