Les jeunes adhérents des maisons de jeunes d’Aïn El-Hammam et d’Iferhounène ont honoré vendredi et samedi derniers, M. Anter Aït Sai, l’un des plus anciens et plus actifs animateurs du mouvement associatif de la région, suite à sa décision de partir sous d’autres cieux. Après plus de vingt ans de bons et loyaux services au profit de la jeunesse, à travers les maisons de jeunes d’Aïn El-Hammam, d’Iferhounène, de Zoubga ou encore de l’auberge de jeunes de Michelet, celui que tous les jeunes des villages considèrent comme leur grand frère, laissera indéniablement un grand vide qu’il sera difficile de combler. Aucune manifestation culturelle ou artistique ne peut avoir lieu dans la région sans qu’on fasse appel au sens de l’organisation du désormais ex-directeur du FAJ «qui ne sait rien refuser», nous dira-t-on. Connu à travers le territoire national, Anter Aït Saï, sans qui de nombreuses manifestations culturelles et sportives n’auraient jamais vu le jour, est natif du village de Tirourda, un village de haute montagne dont il connaît les moindres recoins. Il est naturellement le guide attitré pour tout randonneur désireux d’effectuer une ballade en montagne. On vient de partout, en groupes ou individuellement, solliciter ses services. Ne trouvant pas d’hôtel où passer la nuit, de nombreux adeptes des sports de montagne ont trouvé une main secourable au domicile de cet artiste dont les tableaux ornent actuellement les murs du village de Tirourda, où il a été l’initiateur des sorties plages pour femmes. Ce n’est donc pas un hasard si les jeunes de plusieurs communes ont décidé d’honorer comme il se doit «ce travailleur de l’ombre», comme le qualifie une jeune fille responsable d’une association féminine, qui rappelle «le travail d’Anter pour le mouvement féminin et les enfants. «Il a toujours répondu présent à chaque fois pour apporter sa touche, à l’organisation de manifestations culturelles et sportives à Aïn El-Hammam», dira-t-elle.
A.O.T.

