Trouver un moyen de transport durant les journées du vendredi dans la région, entre autres, de M’Chedallah relève du luxe à s’y méprendre. En effet, pendant cette journée de repos, le transport de voyageurs accuse un sérieux coup en constatant une insuffisance flagrante. Un tour effectué vendredi passé à la station de fourgons, située à proximité de l’EPH « Kaci Yahia » de la ville de M’Chedallah, nous a renseignés sur cette situation « cauchemardesque » qu’endurent les usagers. Sur place, les fourgons et les minibus, desservant différentes localités, se comptaient sur les doigts d’une main comme nous l’avons constaté de visu. Cela est, bien évidemment, insuffisant pour répondre à la demande accrue des dizaines de voyageurs qui empruntent cette station, lesquels se voient contraints de poiroter longtemps pour pouvoir, enfin, emprunter les transports en commun pour rejoindre leurs destinations voulues. Cette carence en transport provoque une certaine appréhension chez les citoyens qui préfèrent ne voyager que par stricte nécessité. Mais comme c’est les vacances, les citoyens sont appelés à se déplacer pour différentes raisons, comme assister aux mariages par exemple. Mais là les choses se compliquent davantage pour eux, surtout lorsqu’ils se déplacent en familles. Avec la rareté du transport, ces familles endurent le calvaire dans cette station en attendant un hypothétique fourgon. Cette situation est due, bien entendu, au fait que beaucoup de transporteurs, qui desservent, entre autres, les localités relevant des daïras de M’Chedallah et de Bechloul (El Adjiba, Bechloul, Saharidj, Chorfa, Ath Mansour, Aghbalou…), ne travaillent pas le vendredi, jour du repos hebdomadaire. D’autres, par contre, sont loués pour les besoins des fêtes de mariages qui sont célébrés dans toute la région, surtout les jours de repos (vendredi et samedi). Les taxis ne sont pas en reste, puisqu’ils deviennent également rares les vendredis.
Y. S.

