Un jeune homme âgé de 21 ans a été enlevé avant-hier, lundi vers 21h, par un groupe terroriste dans la localité de Chabet El Ameur, 36 km au sud-est de Boumerdès.Les faits. Venus à bord d’un véhicule de type Peugeot Partner, qu’ils ont subtilisé quelques minutes auparavant à un particulier au lieudit Debla, non loin du douar voisin de Béni N’Tass, quatre éléments d’un commando du GSPC ont fait irruption au chef-lieu de la commune précitée. En tenue civile et profitant apparemment de la baisse de vigilance, les assaillants se sont dirigés tout droit, selon des informations recoupées, vers une salle de jeux située au centre de la localité.Le gérant de ladite salle a été enlevé par le groupe terroriste qui a pris la fuite vers une destination inconnue.L’on apprend que les ravisseurs auraient pris attache, au cours de la même nuit, avec les parents de leur otage pour exiger d’eux une rançon de 500 millions de centimes en contrepartie de sa libération.Dans des circonstances presque similaires, un autre citoyen a été kidnappé par un groupe islamiste armé trois jours auparavant à la lisière de Keddara, 30 km au sud-ouest de Boumerdès.Commerçant de son état, ce villageois sera relâché du côté de Zemmouri, précisément au lieu-dit Chouicha, moins de 12 heures plus tard, après avoir payé une forte somme d’argent exigée par les terroristes.
Le GSPC rackette à outrance et grossit ses rangs En moins d’une année, plus d’une quinzaine de rapts suivis d’exigence de rançons ont été planifiés par l’organisation terroriste d’obédience islamiste dans différentes communes de cette wilaya. On est toujours en face de factions irréductibles du GSPC dont celles d’El Ansar, El Feth ou El Arkem qui tentent de renflouer leur trésor de guerre, parallèlement au grossissement de leurs rangs.Nos sources précisent que deux adolescents âgés entre 16 et 18 ans et répondant aux initiales H. A. et S. M. ont pris le maquis la semaine passée aux alentours d’Ouled Aïssa, toujours à l’est de Boumerdès.Exclus de l’école, les deux adolescents qui gardaient les moutons durant ces derniers mois non loin de la zone de guerre de Ghzerwal précisément à Asasfa ont été fortement endoctrinés par la horde islamiste locale. Et donc pratiquement enrôlés de force dans la mouvance sanguinaire.
Salim Haddou