Pour mieux cerner les tenants et les aboutissants de ce conflit, nous avons eu une brève entrevue avec la principale concernée par l’affaire, Mme Ahmed Zaïd Malika. D’emblée, notre interlocutrice s’est défendue très farouchement contre ceux qui contestent sa candidature en affirmant que “si je n’étais pas économiste, comment se trouve-t-il que je sois membre du CSF depuis la création de l’institut en 1987, et comment j’ai pu former toutes les promotions de cette faculté depuis cette date…. ?”Mme Ahmed Zaïd Malika qui a refusé de s’expliquer en détail sur les différentes étapes qui ont précédé l’ouverture de sa P-G, s’est contentée de déclarer : “Vous savez, moi je construits et je ne détruits pas mon seul atout c’est mon savoir et mes titres. Avant que cela surgisse, ces mêmes détracteurs me trouvaient “valable” et ils m’ont confié d’enseigner beaucoup de modules économiques et à former toutes ces promotions. Aujourd’hui on est là à contester mon savoir. C’est tout simplement inadmissible” et d’ajouter “personnellement je n’ai aucun profit à tirer de cette P-G, ce sont les étudiants de toute la Kabylie qui en ont besoin. Je leur ai toujours enseigné l’économie, la fiscalité, l’aménagement du territoire etc. On a toujours fait appel à moi pour les modules difficiles et j’ai même fait partie des jurys. Comment ces gens là peuvent me reprocher tout cela aujourd’hui ? (…). Ils veulent tout s’approprier. Ils ne veulent pas que des compétences émergent au sein de cette université, de fait j’en fais une affaire de principe”.Toutefois, Mme Ahmed Zaïd Malika nous a promis de nous fournir toutes les pièces administratives prouvant la véracité de ses dires comme ces fameux avis favorables du CRC. Le lendemain en nous présentant à son bureau à l’heure convenue, notre hôtesse était absente des lieux. Mme Ahmed Zaïd Malika, semble-t-il,avait autre chose à faire. Nous également. Notre seul regret est de ne pas pouvoir éclairer nos lecteurs sur les véritables enjeux de cette affaire.
