Un mois après la fermeture de la mairie de Seddouk par les citoyens du village Seddouk Ouadda dénonçant des perturbations dans la distribution de l’eau potable, les solutions préconisées par l’APC tardent à être appliquées sur le terrain.
Certes, cette action a fait réagir le maire qui, avec certains membres de son exécutif, avait tenu deux réunions successives dont l’une a eu lieu à la bibliothèque dudit village, et ce, en présence des notables, d’agents de distribution et de quelques personnalités. Un programme de distribution a été adopté préconisant que les agents doivent distribuer l’eau par quartiers. Un programme suivi à la lettre par les agents durant quelques jours et puis c’est le retour à la case départ. Plusieurs citoyens ont signalé à l’APC la négligence dans la fermeture de certaines vannes privant des quartiers entiers d’eau potable. Toutefois, ceux-ci ne semblent pas être écoutés tant que cette mauvaise pratique est toujours en action. Faudrait-il aller voir le wali pour qu’il ordonne à l’APC d’être à l’écoute de ses citoyens ? Semblent se dire les habitants de ces quartiers dont certains recourent à l’achat de citernes d’eau à raison de 1 600 dinars. Et pourtant, l’eau du barrage Tichy Haf est distribuée régulièrement de 15h jusqu’au lendemain matin tous les deux jours, et ce village possède trois châteaux d’eau dont deux grands et un petit. Mais malgré cela, certains foyers restent privés d’eau potable. Les coups de boutoirs de l’APC pour ce village sont multiples du fait que le quartier Hmama a bénéficié d’un projet d’assainissement dont les travaux ont été entamés au mois de mai dernier mais qui sont à l’arrêt depuis deux mois. Le projet du changement de la conduite d’eau principale passant par ce quartier est à l’arrêt lui aussi depuis belle lurette. Sur cette route (celle du quartier Hmama) est passée aussi la conduite du gaz naturel. Ces trois projets, dont les travaux ont nécessité des creusages dans la chaussée, ont fait de cette route précédemment bitumée une piste agricole avec des tranchées géantes. Les entreprises ont laissé des tas de vase à différents endroits, ce qui fait qu’au passage des voitures, des nuages de poussières sont soulevés au grand dam des riverains. Ces derniers craignent l’arrivée des pluies qui la transformeraient en bourbier. L’urgence est donc signalée !
L. Beddar

