Il n’est pas courant de voir des dégâts occasionnés aux routes réparés par ceux qui en sont responsables. En tout cas, pas aussi rapidement que sur la rue des Cordonniers. C’est ce que nous avons constaté au niveau de cette ruelle du centre-ville d’Aïn El-Hammam, où un fossé servant à enfouir des câbles électriques a été creusé sur près de deux cents mètres et laissé ouvert durant quelques jours. Nous avons été les premiers à dénoncer les désagréments causés aux passants par les monticules de gravats extraits. Deux jours après la parution de notre article, nous avons eu l’agréable surprise de voir le danger écarté. Les usagers de la rue des Cordonniers peuvent, à nouveau, fréquenter cette traversée reliant la rue colonel Amirouche au carrefour des horloges, sans gêne aucune. Les fossés remblayés ont même été bétonnés par l’entreprise qui les a creusés. Une bonne note pour les responsables de ce chantier et un exemple qui doit faire tâche d’huile. Il suffit d’un minimum de volonté de la part de chacun, pour faciliter la vie à tous. La satisfaction est d’autant plus grande que lorsqu’on remarque que des trous creusés non loin de là par d’autres entreprises demeurent béants sans que personne ne se soucie du danger encouru par les passants. M’hend Saïd, un handicapé s’est retrouvé à terre, dimanche dernier, en essayant de franchir ce monticule pour se rendre au café mitoyen. La veille, nous dit un commerçant, «une vieille femme a chuté au même endroit. Au niveau du cinéma et sur le trottoir faisant face au siège de la Sonelgaz, des trous de près d’un mètre de profondeur attendent désespérément qu’une dalle vienne les recouvrir et écarter le danger qui guette les piétons. Ce qui ne se fera pas de sitôt, à moins qu’on rappelle l’entreprise fautive pour réparer ses lacunes.
A.O.T.