Alors que tout le personnel du centre de formation professionnelle entame largement sa deuxième semaine de grève débutée le samedi 4 février pour manifester leur mécontentement devant la réintégration de leur adjoint technique et pédagogique (ATP), celui-ci n’a pas hésité à s’insurger et à monter au créneau en qualifiant cette action d’illégale d’autant plus que les revendications des travailleurs et autres enseignants ne sont pas des problèmes d’ordre socioprofessionnel.Pour ce fonctionnaire, le climat d’instabilité dans lequel baigne l’établissement de formation professionnelle est causé essentiellement par les défalcations des journées d’absences, les vacations, les logements d’astreinte, le suivi pédagogique et les charges horaire réglementaires.“Les enseignants refusent ma réintégration décidée par la commission de recours de wilaya afin de continuer à bénéficier des avantages non conformes au réglement;” se défend-il.Par ailleurs, cet ATP mis à l’index par ses collégues ne craint pas les accusations dont il est l’objet et laisse le soin à l’administration, seule habilitée à enquêter sur les différentes périodes d’avant, pendant et après sa gestion.Au demeurant, comme cette situation ne peut durer indéfiniment, une de nos sources indique qu’une commission supérieure sera sur place à partir de ce mercredi afin de débloquer d’abord la crise et enquêter par la suite.Malgré cet arrêt de travail, il convient également de signaler que tous les stagiaires sont actuellement en période de vacances jusqu’au 18 février prochain.
Essaid N’Ait Kaci