Le programme de français de la 1ère année moyenne venu avec la réforme scolaire n’arrête pas de faire parler de lui. S’il est vrai que les tâtonnements vécus par les enseignants lors de la première année de la mise en œuvre de ce programme se sont un peu dissipés, il reste que le bout du tunnel est encore loin. C’est dans ce cadre qu’un inspecteur en la matière, M. Boumendjel, a réuni ce dimanche à El Kseur, au CEM Drir, les enseignants ayant en charge les classes de la 1ère année moyenne, et ce, pour faire une évaluation-bilan et rectifier, le cas échéant, le tir. “On ne peut pas mener à bien le nouveau programme si l’on ne saisit pas bien son esprit et surtout si l’on continue à adopter les anciennes méthodes”. Ces notes de l’inspecteur ont, d’emblée, mis le doigt sur la vraie plaie laquelle doit rapidement être soignée si l’on ne veut pas faire du neuf avec du vieux. Dans l’esprit du nouveau programme, le rôle de l’enseignant n’est plus celui du détenteur du savoir mais celui d’un orientateur car la nouvelle pédagogie est plus rentrée sur l’élève que sur l’enseignant. L’intervention de l’enseignant ne doit pas dépasser 15 minutes et il ne doit pas anticiper sur les lacunes des élèves, mais les laisser travailler et remédier après aux insuffisances constatées. Réviser les stratégies d’enseignement, laisser l’élève travailler individuellement ou en groupes… Telles sont les quelques orientations dégagées lors de cette rencontre qui sera suivi incessamment d’autres et qui feront l’objet d’étude des évaluations réalisées pour tous les établissements.
Boualem B.