Le blocage perdure à l’APC d’Akbou

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En effet, sur les 23 élus que compte l’APC d’Akbou, seulement neuf (9) membres ont répondu présents à la convocation du maire, Abderrahmane Bensbaâ. Les élus ont été convoqués pour débattre des quatorze points inscrits à l’ordre du jour de cette session, dont celui portant l’approbation et la clôture du compte administratif de… 2005 ! Les élus de l’opposition, majoritaires depuis plus de deux années, refusent de parlementer avec le maire. De son côté le maire M. Bensbaâ s’accroche à son fauteuil malgré les incessantes réclamations d’une partie de la population appelant à son départ. Cet état de fait pénalise fortement les citoyens d’Akbou qui assistent, impuissants, à la mise à mort de l’une des communes les plus riches d’Algérie. En clair, ces dernières années, la machine du développement s’est arrêtée à Akbou, causant d’énormes retards dans le lancement de dizaines de projets censés améliorer le quotidien des Akbouciens. Et la cause, les sempiternelles chamailleries entre les élus de l’assemblée qui peinent à s’entendre sur le minimum. Pour en finir avec cette situation, des citoyens d’Akbou, regroupés dans un collectif, réclament, depuis des mois, la dissolution de l’APC et la mise en place d’une commission d’enquête sur la gestion de la commune, tout en exigeant une solution à la crise grave que traverse la commune d’Akbou. Jusqu’à présent, le chef de l’exécutif de la wilaya de Béjaïa garde un silence de marbre sur cette affaire.

Dalil S.

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