Si pour les deux villages Aït Saâda et Aït Daoud, la 4G LTE est fonctionnelle depuis plusieurs mois, pour Souk El-Had, le chef-lieu de la commune de Yattafen, elle tarde toujours à venir. Si Internet y existe, le débit laisse vraiment à désirer.
Le 16 juillet dernier, une demande a enfin été faite au directeur opérationnel d’Algérie Télécom pour l’installation d’une antenne 4G-LTE dans ce chef-lieu de commune, toutefois, la dite antenne n’est toujours pas visible. Pourtant, Souk El Had est un pôle économique de la commune de Yattafen. Non seulement toute la population de Yattafen y transite, mais aussi un nombre important de citoyens venant de plusieurs communes environnantes. Il est également le centre névralgique de l’ex-commune de Tassaft. Selon des résidents de Souk El Had et même des sources d’Algérie Télécom, l’antenne 4G-LTE était prévue au village Aït Eurbah, dans la commune d’Iboudraren, mais la direction de l’entreprise aurait changé d’avis. Et les citoyens de Souk El Had ne peuvent se connecter aux autres antennes se trouvant à proximité comme celles d’Aïn El Hammam, d’Akbil, de Beni Yenni ou encore celle d’Iboudraren, du fait que ce chef-lieu est situé dans une cuvette, donc inaccessible aux ondes. Malgré cela, par manque d’organisation et de mobilisation et à cause d’un certain laisser-aller dont font preuve les élus locaux, les citoyens n’ont d’autre recours que la presse pour se faire entendre. Certains nous ont approchés pour exprimer leur exaspération : «Le maire et ses adjoints résident pourtant bien à Souk El Had, mais ils ne font rien pour faire valoir les besoins de la population qui les a élus», nous diront-ils. D’autres ajouteront : «La seule bonne chose que nous pouvions nous targuer d’avoir c’était l’eau, mais depuis près d’une semaine, nous ne l’avons plus. Et même pour le lait c’est la pénurie, lorsqu’il y en a, ce sont de longues heures d’attente et de bousculades». Un citoyen, au comble de l’exaspération, nous lancera : «C’est une pénurie de bonnes volontés dont nous souffrons à Souk El Had, notamment parmi nos élus».
Mhanna B

