Après avoir été licencies par le maire de Chemini, deux citoyens visiblement au bord du désespoir, et ayant engagé toutes les démarches possibles pour être réintégrés, ont commencé une grève de la faim à partir de samedi et ce, à côté du siège de l’APC. Jugeant leur licenciement discriminatoire et injustifié, ils s’estiment ainsi acculés à cet ultime recours. Notons que ces personnes sont des pères de familles vivant avec la hantise de voir leurs foyers sombrer dans la misère. Le P/APC de Chemini, contacté avant-hier, a écarté d’un revers de main tous les griefs retenus contre lui. “Il s’agit d’un non-événement, ces deux personnes ont exercé au sein de l’APC en tant que vacataires et payés à l’heure, l’un comme chauffeur et comme mes propres chauffeurs titulaires n’ont pas de travail à faire, qu’est ce que je vais faire avec ce vacataire” avant d’ajouter “l’autre, également vacataire comme gardien et qui était un repris de justice je ne peux pas le garder chez moi”. “Je ne suis pas ici pour une gestion populiste” clame le maire qui précise que l’un des protestataires est le frère du P/APC sortant. “ S’il y a vraiment de l’injustice comme ils le prétendent je serai de toutes les façons interpellés par les pouvoirs publics”, conclut le maire.
Salah Benreguia