Alors que des rumeurs circulaient déjà à Tamdikt et ses environs, sur l’éventualité d’un report de la réouverture du nouveau collège d’autant plus que ce nouvel établissement se retrouve encore sans aucun mobilier, les enseignants de l’école primaire dudit village où est scolarisée, depuis 2O11, une bonne partie des collégiens, ont reçu leur emploi du temps, comme à l’accoutumée, à savoir qu’ils devront encore travailler en double vacations. Cependant, dans la matinée du jeudi passé une commission, constituée du chef de la daïra de Tizi-Gheniff, en l’occurrence M. Ahmed Mekki, du président de l’APC par intérim de M’Kira ainsi que des représentants de la direction de l’éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou et de la SUCH de Tizi-Gheniff , s’est déplacée sur les lieux pour une dernière inspection d’autant plus que cette nouvelle structure scolaire avait été réceptionnée, sous certaines réserves, avant le début de ces dernières vacances scolaires.
Contacté le chef dudit établissement confirmera que ses élèves autant ceux scolarisés au niveau de l’école primaire du village que ceux qui sont à Tizi-Gheniff rejoindront l’établissement dès que leurs classes seront pourvues en mobilier adéquat. «Hormis le mobilier qui n’a pas été encore livré mais que nous réceptionnerons à partir du dimanche prochain, rien ne s’oppose à l’accueil des collégiens tant des nouveaux que des anciens qui sont scolarisés soit au niveau de l’école primaire du village qu’au niveau des autres établissements de Tizi-Gheniff . Donc, c’est une affaire de quelques journées. Quant au nombre de divisions que nous aurons, nous serons fixés lorsque le service de la scolarité nous remettra la nouvelle carte», nous fera savoir M. Makhlouf Amarat, le directeur dudit collège. Pour rappel, le collège d’enseignement moyen de Tamdikt «base 5» est le second que compte la commune de M’Kira après celui de Tighilt-Bougueni, chef-lieu de commune, érigé en préfabriqué. Il avait ouvert ses portes en 1994 pour une durée d’une dizaine d’années mais ce n’est qu’en 2OII, soit après plus de dix sept (17) années de service, que sa démolition fut décidée.
«Les délais de réalisation n’ont pas été respectés. Le collège a accusé un très grand retard qui nous a beaucoup pénalisés. Nos élèves scolarisés à Tizi-Gheniff ont été durement touchés tant au niveau de leur santé que celui de leurs résultats scolaires», nous confient de nombreux parents.
Essaid Mouas