C’était l’une des revendications essentielle du comité de village d’Imazgharène lorsque les habitants de ce village avaient fermé le siège APC en mai dernier. Il s’agissait du revêtement du chemin qui relie leur village au CW 04 vers le chef-lieu communal.
En effet, après une sortie sur le terrain des responsables concernés, il a été décidé de le revêtir en béton bitumineux (tapis). C’est au début de la semaine écoulée que les engins de l’entreprise ont lancé les premiers travaux. D’ailleurs, dans une virée sur les lieux, il nous a été donné de constater que l’ancienne asphalte a été complètement éradiquée, d’autant plus qu’elle était effritée sur une longueur de plus de deux mille mètres, allant du CW 04 jusqu’à la mosquée du village.
« Au cours de cette semaine, ce sera la pose du gravier zéro 40. Ensuite, ce sera son compactage avant que le revêtement ne commence », nous dira une source proche de l’entreprise. On croit savoir que ce projet sera livré avant la fin du mois de septembre.
Certes, cette revendication est satisfaite, mais les habitants attendent que tous les autres points le soient aussi. Il s’agit de l’extension de l’électricité vers les habitations non dotées de cette commodité du réseau d’assainissement à renforcer et de petites opérations de dallage des accès vers les maisons isolées. De leur côté les représentants de l’APC disent que cette grappe de villages, la plus importante en matière de population, a quand même bénéficié d’une part importante dans le cadre des PCD et des PSD.
Par ailleurs, il faut aussi souligner que le projet de revêtement en tapis du chemin communal vers Ath Boumaâza et Ath Ali a été livré à la fin du mois de juillet. « C’est l’une des opérations des plus importantes réalisées dans notre municipalité ces dernières années. C’est une route d’environ huit kilomètres. Elle permet le désenclavement définitif non seulement de ces deux villages mais aussi des hameaux environnants. En tout cas, le réseau routier dans notre commune a eu la part du lion durant notre mandat électif. Pratiquement, il ne reste aucun chemin dégradé. Même là où le gaz est passé toutes les réfections ont été faites », nous confiera une source proche de l’APC.
Amar Ouramdane
