Rien ne va plus au niveau de l’importante agglomération de Houari d’environ deux mille habitants (2000) dont la partie inférieure relève administrativement de la commune de Chorfa et la partie supérieure de celle d’Aghbalou. Cette situation administrative est déjà une contrainte majeure comme partout dans les villages scindés en deux par le dernier découpage administratif. Il n’en demeure pas moins que le cas urgent qui doit être rapidement pris en charge est celui du drainage des eaux pluviales dont les ouvrages stratégiques tels que les regards et petits ponts au même titre que les fossés d’évacuation des eaux pluviales ont subi des avaries et agressions. A l’heure actuelle, ils sont inopérants, ce qui constitue un danger réel pour plusieurs habitations de la partie inférieure a propos de laquelle les habitants affirment qu’à chaque chute de pluie, ce quartier se transforme en authentique piscine entraînant des inondations dans les maisons. Ces eaux, en absence d’un système d’évacuation, se transforment en torrents impétueux du fait d’être canalisées sur la route principale et ce à cause des murs tant de clôture que ceux de plusieurs habitations qui la bordent. Situation qui a dévié ces crues de leur itinéraire naturel par effet gravitaire aggravée par l’absence de fossés d’évacuation et de drainage. Il y a aussi les oppositions de citoyens qui refusent à ce qu’un système d’évacuation traverse leur terre. Un cas qui a failli aboutir à des affrontements entre voisins. Une commission technique composée du maire d’Aghbalou, d’un représentant de la daïra et du subdivisionnaire de l’hydraulique de M’chedallah s’est déplacée sur les lieux jeudi dernier dans le but d’aboutir à une réconciliation à l’amiable est revenue presque bredouille sans qu’une solution ne soit dégagée sur place, sinon l’engagement du maire d’Aghbalou de procéder en urgence au curage des ouvrages d’évacuation se trouvant sur son territoire. L’édile communal a aussi décidé de dépêcher un topographe pour revoir le plan de drainage du nouvel ouvrage envisagé que certains citoyens remettent en cause. Ce problème à l’origine d’une tension palpable entre voisins exige ingérence de l’état dans les meilleurs délais.
Oulaid Soualah