Le glissement de terrain toujours menaçant !

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Pour la quatrième année de suite, les enseignants et tout le personnel administratif du CEM Base 3 d'Akerrouch Oufella ont fait leur rentrée avec les mêmes appréhensions quant à l'état dans lequel se trouve leur établissement.

En effet, depuis 2012, ce collège est menacé par un glissement de terrain où est implanté un projet de réalisation de 64 logements dans le cadre de la Résorption de l’Habitat Précaire (RPH).  » Au lancement des terrassements, il y eut un affaissement et d’hiver en hiver, il s’élargit. D’ailleurs, actuellement, la cour est rétrécie. Pendant les heures d’éducation physique, nos élèves ne trouvent pas de place pour cette activité. L’unité de dépistage de santé scolaire (UDS) a été sévèrement touchée. D’ailleurs, aujourd’hui, elle est dans un état d’abandon total », nous confiera un enseignant de ce CEM. Et à un autre d’ajouter:  » Tous les directeurs qui se sont succédé à la tête de cet établissement ont fait leurs rapports. Des commissions ont été dépêchées sur les lieux. Mais, pour le moment, la situation est telle qu’elle était au lendemain de ce glissement. On craint que l’hiver prochain, ce glissement ne se propage vers les autres structures de l’établissement. Les conditions de travail ne sont guère satisfaisantes « . Comme l’a souligné l’un des intervenants, il est vrai que l’état des lieux a été suffisamment traité par les commissions dépêchées par la direction de l’éducation et des services concernés, mais, il nous a été donné d’apprendre que l’étude du sol n’avait pas encore déterminé l’origine de cet affaissement. Il a été décidé de lancer un mur de soutènement. Mais, peut être, nous dira une source proche de l’établissement, il fallait attendre la livraison des logements en question. Quant à l’UDS, elle serait transférée au lycée où il existe un espace pour abriter ce service de santé scolaire. Devant cette inertie, des actions du personnel notamment enseignant ne sont pas à écarter.  » Nous envisageons de mener au moins une journée de protestation », nous confiera une source proche de la section syndicale de l’établissement avant de lancer d’autres actions. Parce que, estimera la même source, la situation empire de jour en jour.

Amar Ouramdane

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