«Plus de 420 000 postes pour la prochaine rentrée professionnelle»

Partager

Plus de «424 000 postes de formation dont 17 600 concernent les établissements privés de formation professionnelle seront assurés durant l’année 2016-2017». C’est ce qu’a fait savoir, avant-hier jeudi à Alger, le ministre de la Formation et de l’enseignement professionnels Mohamed Mebarki, lors de sa réunion avec les directeurs de wilaya pour examiner la situation du secteur à la veille de la rentrée professionnelle. Selon le ministre, «l’offre englobe 296 000 postes de formation diplômante (70 % par rapport à l’offre) et 128 000 postes de formation qualifiante (30 % par rapport à l’offre). «La formation par apprentissage représente 52 % par rapport à la formation diplômante et 37 % par rapport à l’offre globale alors que la formation résidentielle et la formation à distance représentent respectivement 26% et 2 % par rapport à l’offre globale», a précisé M. Mebarki. Ce dernier a assuré que son département a mobilisé tous les moyens nécessaires pour veiller à la réussite de la prochaine rentrée professionnelle. Des moyens supplémentaires , a-t-il ajouté sont également prévus, notamment la mise en fonctionnement de 15 établissements et de 66 équipements technico-pédagogiques, la mise en activité de 1 393 formateurs recrutés et ayant terminé leur formation pédagogique, la programmation de 134 équipements technico-pédagogiques à réceptionner à partir de décembre 2016, l’entame de la procédure d’acquisition de 200 équipements destinés aux nouvelles spécialités et la généralisation de l’utilisation des TIC. Indiquant que toutes les wilayas ont élargi leur offre en terme de spécialités, M. Mebarki a appelé à poursuivre la décentralisation des filières sollicitées (audiovisuel, arts et industries graphiques, maintenance automobile). «La diversification des offres de formation intervient dans le cadre de la modernisation et de l’actualisation des méthodes pour répondre de manière efficace aux besoins du développement économique et en priorité aux besoins de la conjoncture économique actuelle», a-t-il dit. Par ailleurs, le même responsable n’a pas manqué de souligner la nécessité d’associer le partenaire social à la réalisation des objectifs du secteur à travers «le dialogue et la concertation».

Samira Saïdj

Partager