Rien que le consensus national

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«Un consensus national pour la préservation de notre pays» est le thème de l’université d’été tenue, par le front des forces socialistes depuis mercredi, au niveau de la station balnéaire de Souk El Tenine et qui s’est achevée hier, après trois journées de débats. En donnant le coup de starter à cette rencontre, Abdelmalek Bouchafa, premier secrétaire national de la formation chère à feu Ait Ahmed, a, d’emblée, signalé que le consensus passe inévitablement par une relance politique pour un développement tant économique que social et l’instauration d’une véritable démocratie. L’orateur rappellera que le pays traverse une période très délicate nécessitant de relever beaucoup de défis. C’est la raison pour laquelle, soulignera le secrétaire national du FFS, que le projet de société de son parti est axé sur une confiance lucide dans les destinées du pays, un engagement total pour la cause nationale, la cause démocratique, la cause de la justice sociale et de l’équité cet engagement s’adapte et prend en compte les données historiques, géographiques, économiques et culturelles qui attestent de la vitalité et de la grandeur de ce peuple. D’ailleurs, rappellera-t-il, pour ce faire, sa formation accorde une importante place à la jeunesse qui est la relève de demain. «Notre parti, rajoutera-t-il, n’est pas une organisation qui distribue des satisfécits.» Pour l’orateur, la crise que traverse le pays est politique et non pas résultante de la chute des prix du pétrole. La sortie de crise passe par un combat politique et tout ce qui est entrepris a, inévitablement, une relation avec la politique. En indexant les extrémistes, Abdelmalek Bouchafa dira que les Algériens sauront venir à bout de tous les fanatismes, de tous les archaïsmes, de tous les autoritarismes et de tous les séparatismes. Le peuple algérien continuera de lutter contre toutes celles et tous ceux qui sont prêts à sacrifier l’indépendance et la souveraineté de notre nation au profit de puissances plus fortes, de centres politiques et économiques internationaux pour bénéficier de leur soutien et de leur protection. Il conclura son intervention par un rappel des activités du parti qui, soulignera-t-il, tient son université d’été deux semaines, seulement, après la commémoration du 60e anniversaire du Congrès de la Soummam et à quelques jours de la tenue de la Conférence nationale économique et sociale et de la Célébration du 53e anniversaire du parti. Avant que le premier responsable du FFS n’ouvre officiellement cette rencontre, le secrétaire fédéral de Bejaïa et le président de l’APW l’avaient précédé pour faire de brèves allocutions de bienvenue. Trois journées durant, les participants à l’université d’été ont débattu, dans huit ateliers, des objectifs de leur formation et de la situation actuelle du pays. «Le militant du FFS et les réseaux sociaux», «Le militant du FFS et le mouvement associatif», «La gestion et l’animation d’une manifestation», «Organiser et mener une campagne politique de proximité», «La rédaction politique», «L’analyse d’une situation politique», «Les techniques d’affichage» et «Comment parler en public» ont été les thèmes de ces ateliers. Outre ces derniers, il y a eu l’animation de quatre conférences et la projection d’un film documentaire intitulé «Les nouveaux chiens de garde» d’Abdelmadjid Laribi. Salima Ghezzali, conseillère politique de l’instance présidentielle du parti, Tamadartaza Moussa, sénateur, Rabah Lounici, professeur en histoire, Chafa Bouaiche, député et président du groupe parlementaire ou encore Nacer Abdoune, maire et secrétaire national du parti ont été parmi les animateurs de ces conférences-débats.

A. Gana

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