Le lotissement Ben Bouabdellah toujours sans gaz

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Situé à la périphérie Est de la ville et mitoyen de l’unité de fabrication de l’ENPC (ex Sonatrach), le lotissement «Ben Bouabdellah» se retrouve toujours sans gaz naturel alors que son projet d’alimentation inscrit en 2011 est pratiquement achevé depuis le mois d’avril 2015. Aussi, des membres du comité de ce nouveau quartier, après avoir frappé à toutes les portes, n’ont pas hésité à venir à notre rencontre pour nous confier ce qu’ils endurent. «Nous voulons, avant tout, à travers les colonnes du journal «La Dépêche de Kabylie», lancer un avis de recherche afin de retrouver au moins les traces de l’entrepreneur qui était chargé de notre projet d’alimentation en gaz naturel de notre lotissement qui comprend plus d’une quarantaine d’habitations. Il n’a pas donné signe de vie depuis pratiquement le début de l’année 2015, soit plus d’une année et demie alors que les travaux d’installation des conduites ont été achevés et qu’il ne restait pratiquement plus qu’à placer les compteurs. La SDC refuse de libérer le gaz du fait de l’absence de détendeurs qui sont à la charge dudit entrepreneur», nous confient nos interlocuteurs qui, au mois d’avril 2015 s’étaient déplacés jusqu’à Tizi-Ouzou afin de rencontrer les responsables de la direction des mines. «A la DMI, les responsables nous ont demandé de patienter car l’unique unité de production de ces détendeurs se trouve à Ghardaïa et comme cette région était à cette époque le théâtre de troubles, il était pratiquement impossible à cet entrepreneur de se déplacer pour s’y approvisionner mais, depuis lors, cette localité avait bien retrouvé sa sérénité alors que notre entrepreneur n’a, jusqu’à maintenant donné aucun signe de vie», s’offusquent nos interlocuteurs qui appréhendent les rigueurs du froid de l’hiver qui approche. «Nous continuons à nous servir des bouteilles de gaz butane pour la préparation des repas, mais en hiver, il est impossible de chauffer toutes les chambres de nos habitations alors que nos enfants souffrent durant toute la nuit du froid glacial» s’insurgent nos interlocuteurs qui regrettent qu’une seule petite pièce qui ne coûte presque rien, puisse leur occasionner tant de retards et de désagréments alors que le projet est achevé. «En tous les cas, nous ne comprenons pas la position de la DMI et encore moins de celle de la SDC de Draa-El-Mizan qui semblent ne pas être concernées non seulement par notre problème mais également par la bonne exécution de ce petit projet dont l’inscription remonte à l’année 2011», terminent nos interlocuteurs tout en lançant un appel pressant à tous les responsables concernés de leur trouver cet entrepreneur pour au moins avoir un semblant de réponse à leur attente.

Esssaid Mouas

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