Entre déclarations officielles et réalité

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Selon l’association des commerçants et artisans (ANCA), plus de 95% des commerçants réquisitionnés pour assurer le service durant les jours de l’Aïd ont répondu favorablement à l’appel du ministère du Commerce. «Nous n’avons reçu aucune plainte de la part des citoyens, durant les jours de l’Aïd, concernant la permanence des commerçants. Nos représentants au niveau national sont très satisfaits de la mobilisation des commerçants dont 95% ont ouvert leurs locaux pour répondre aux besoins des ménages en produits alimentaires, durant cette occasion», a affirmé hier, El Hadj Tahar Boulenouar, le président de l’ANCA. Ils sont près de 33 000 commerçants de produits alimentaires, dont 5 000 boulangers, à avoir été réquisitionnés au niveau national par le ministère du Commerce pour assurer le service durant les jours de l’Aïd El Adha. Plus de 2 000 agents de contrôle ont été mobilisés à travers l’ensemble des communes du pays pour constater les éventuels manquements qui auraient été portés par certains parmi eux à l’encontre des arrêtés de permanence. Celà sur le plan de la théorie et des chiffres avancés. Hors sur le terrain, les citoyens ont été désagréablement surpris dès le premier jour de l’aïd par les rideaux baissés quasi général des commerçants à travers notamment la capitale ou les boulangers se sont trouvé une ruse à ouvrire les portes mais point de pain sur les étales. A Tizi-Ouzou, c’est aussi le même topo, ni commerces ouverts, ni lait servi; ni transport. la ville des genets était affreusement déserte et rideaux baissés de bout en bout de la grande rue qui traverse la ville. Pas évident de tomber sur un boulanger ouvert. Ni même un café maure.

Samira Saïdj

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