De par les différentes actions de nettoyage menées çà et là nous pouvons, sans risque de nous tromper, affirmer que nos concitoyens commencent à prendre conscience de l’ampleur du problème généré par les déchets qui gâchent la beauté de notre paysage. Dès qu’une association se crée, elle inscrit dans son programme des actions de volontariat, consistant à ramasser toutes les ordures se trouvant au village ou dans ses abords immédiats. À la veille de la rentrée scolaire, nous avons surpris Hamid, un habitant de la cité Sidi Ali Ouyahia, à l’Est de la ville d’Aïn El Hammam, en train de nettoyer les alentours de l’école primaire de son quartier, étouffée par des amas d’ordures de toute sorte et les herbes folles. Le cas n’est, heureusement, pas isolé. De nombreux citoyens nettoient devant chez eux, sur une distance respectable, «comme au temps de nos vieilles grand-mères». Des employés surveillant l’entrée de l’école paramédicale de Michelet, ne laissent rien traîner devant leur établissement dont ils ratissent la devanture et bien plus loin. Ils procèdent régulièrement au nettoyage des espaces attenants à leur lieu de travail, sans que personne ne leur en donne l’ordre. Il y a une semaine environ, une association du village de Tamjout a déplacé de nombreux jeunes adhérents pour procéder au ramassage des ordures se trouvant sur les accotements longeant l’hôpital de Michelet. Lyes, le secrétaire général de ladite association, s’est chargé en tant qu’employé de l’APC, de l’évacuation des déchets vers la décharge communale. Quatre poubelles ont été installées aux endroits stratégiques. Il ne reste qu’à nos concitoyens de les utiliser. Toutes ces louables initiatives doivent être un exemple pour les indélicats qui transforment nos routes en décharges. «Pourtant, tous les citoyens sont unanimes à dénoncer les tas d’immondices qui jonchent nos fossés. Que chacun de nous fasse un effort et nous limiterons le phénomène», signale Hamid, qui se dit prêt à participer à toutes les actions allant dans ce sens.
A.O.T.