Bientôt un musée du chahid pour la commune

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La commune de Seddouk aura bientôt son musée du Chahid, l’information a été donnée par M. Djamel Tigrine, président de l’assemblée populaire communale, lors de la dernière réunion publique des élus. «Toute la subvention du budget de wilaya 2016, nous l’avons consacrée au projet de création d’un musée du Chahid dans notre commune», a-t-il indiqué. Le montant est destiné au financement du programme de la deuxième tranche du fait que le projet a été mis en place en 2011 et une subvention primitive de 2.000.000,00 de dinars rentrant dans le cadre de la première tranche lui a été accordée et dont une partie a servi pour l’étude du projet. Le choix de terrain a été effectué au centre ville, près de la maison de jeunes «Chahid Berkani Madjid» et non loin du cimetière de chouhada de la commune. L’édifice sera construit en R+1, a précisé le maire. En matière de projets se rapportant à notre glorieuse révolution armée de 1954 à 1962 qui a vu l’Algérie arracher son indépendance au prix d’un lourd tribut, la commune de Seddouk est à la traîne. La plupart des plaques de rues portant les noms de chahids réalisées juste après de notre indépendance sont arrachées et l’APC ne s’empresse pas de les remplacer. Pour ce qui est de l’opération de nouvelles baptisations de rues, une commission communale a été créée à cet effet au mois d’avril passé et 30 sites à baptiser ont été dégagés mais malheureusement le travail qui a été entamé a été arrêté depuis belle lurette. Le cimetière de Chouhadas créé en 1963 nécessite des aménagements en sus de la pose d’une plaque en marbre où seront gravés tous les noms des chahids de la commune. Notons par ailleurs que bon nombre de villages de la commune ne possèdent pas encore de stèles à la mémoire de leurs chouhadas. Les fils de chahids et les moudjahidine de la commune ont revendiqué maintes fois, à l’occasion des célébrations des dates historiques, un projet digne de ce nom pour la rénovation du cimetière communal des chouhadas. Leurs revendications n’ont cependant pas été prises en compte par les autorités locales, semble-t-il.

L. Beddar

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