Le bureau de wilaya de Tizi-Ouzou du mouvement national de la garde communale prépare un autre rassemblement.
En effet, selon son coordinateur M. Arab Yahia, l’action est prévue pour le 25 septembre prochain. » Nous avons été reçus par le wali mais malheureument, nous ne voyons rien venir au sujet de la quasi-totalité de nos revendications », nous confiera ce coordinateur. Celui-ci estime que ce ne sont que de fausses promesses. » Le wali nous a répondu que les revendications dépendant de ses prérogatives seront prises en charge », ajoute M. Arab. En effet, ce premier responsable du bureau de Tizi-Ouzou revient surtout sur le cas des éléments de la garde communale radiés des effectifs. » Le ministère a envoyé une note au sujet de leur réintégration sans condition. Nous ne voyons pas pourquoi le délégué de la wilaya ne l’applique pas. Lorsqu’un élément de notre corps demande sa réintégration, personne n’a le droit de la lui refuser. A cet effet, nous demandons l’installation d’une commission qui étudiera ces demandes cas par cas. Il ne faut pas que quelqu’un se substitue à une commission. Quand celle-ci a devant elle un dossier, c’est à elle de prendre les décisions qui s’imposent », soutient-il. Par ailleurs, ce coordinateur nous apprend que ce rassemblement prévu devant le siège de la wilaya est ouvert même pour les autres gardes communaux des autres wilayas qui souhaiteraient les soutenir. » Justement, cette action vise à exiger l’installation de cette commission », poursuit le même interlocuteur. » Certains ont refusé d’être affectés dans d’autres communes à des dizaines de kilomètres de chez eux. Ils ont raison parce qu’ils encourent encore des risques en faisant le trajet entre leur lieu de travail et leur domicile. Quand il y a possibilité de les rapprocher de leurs familles, nous ne voyons pas où est l’inconvénient. Et puis, est-ce de cette façon qu’on remercie un agent qui s’est donné corps et âme abandonnant tout pour défendre sa patrie durant la décennie rouge? », s’interroge ce représentant des gardes communaux de la wilaya de Tizi-Ouzou. Par ailleurs, il avance que 90% des radiés ont été victimes de pressions diverses parce qu’ils ont démissionné après avoir été affectés dans des régions d’où ils ne sont pas originaires. » Si nous n’avons pas de réponse positive et concrète à cette revendication, nous mènerons une autre action nationale prochainement à Boumerdès », conclut-il.
Amar Ouramdane

