"Fantastique ! Le qualificatif n'est pas trop fort ! C'est la joie ! C'est le bonheur ! Quand un artiste reçoit autant de témoignages de sympathie, il ne peut être que comblé.
J’ai entendu la salle chanter mes chansons, comme un seul homme, tous unis, des voix d’hommes et de femmes. Pratiquement, ils sont tous là. Ils sont venus des quatre coins de la wilaya. C’est une autre réussite que je n’oublierai jamais. Cela démontre la symbiose qu’il y ait entre la famille artistique et le public », tels sont les propos recueillis à chaud à l’issue du gala artistique organisé lors de l’hommage rendu au chanteur Farid Ferragui, durant la journée d’avant-hier samedi. La salle de spectacles de la Maison de la culture Mouloud Mammeri a fait le plein. « La Maison de la culture est une particularité », dira-t-il. Ce gala, qui a débuté avec une heure de retard (15h au lieu de 14h), a vu la présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, M. El Hadi Ould Ali , du P/APC, M. Ouahab Aït Menguellet, des élus APW, du représentant du directeur général de l’ONDA, M. Saïd Abbas, du SG du syndicat des artistes, M. Rabah Ouferhat, de la famille révolutionnaire (fils du colonel Ali Mellah), des collègues de l’école normale Didouche Mourad, de la société civile, entre autres, l’association Ithran de Draâ El-Mizan initiatrice de l’hommage, l’association Mouloud Feraoun. Au cours de son intervention, Mlle Nabila Goumeziane, directrice de la culture de Tizi-Ouzou, n’a pas lésiné sur les mots pour qualifier Farid Ferragui d’humaniste et sa réputation est sans faille. De nombreux témoignages eurent lieu en alternance avec une pléiade d’artistes du sérail venus manifester leur joie en chantant des chansons de Farid Ferragui, tels Boulga Lounas, Eloualia Boussaâd, Djaoui Hachemi, Djaffer Ali Mammer, Messaoudane Saïd (avec la chanson la bague qui a emballé la salle), Brahim Tayeb (le 7ème jour de la mariée), Ferhat Medrouh (tu m’as blessé vas-y, oublie-moi !), Louiza, Malika Domrane, Takfarinas (La fille qui m’a tourmenté), Rabah Tazekrit (win ifaghman itsru), Ammour Abdenour, Malik Izouin. Les témoignages sont aussi nombreux et diversifiés, notamment les collègues de l’école normale, tels Lakhbassen Ben Ali, Bataoui Ali, Haddad Hamouche, Idir Hocine, Aït Bachir Rachid, Hammoume Ali, Merrad Belaid, Chibane Abdelkader, Nait Belkacem Ali, Mouas Saïd s’accordent à dire du bien de leur camarade : « C’est un homme modeste et il l’est toujours. Ses chansons sont éducatives et nous soulignons son amitié indéfectible ». Farid Ferragui touche à plusieurs domaines dans ses chansons, notamment l’amour, l’amitié l’identité les parents… « S’il n’y a pas d’amour, il n’y aura pas d’unité nationale », a-t-il répondu à une question d’une consœur. Farid Ferragui se confie : « C’est à l’école normale, une autre famille, source de vie, que j’ai passé les meilleurs moments de ma vie et où plusieurs chansons ont été écrites ! Nous chantions entre garçons et de l’autre côté du mur de séparation, les filles dansaient » (rires et applaudissements dans la salle). En recevant un burnous comme cadeau, le chanteur appuie : « Ce burnous a toute une histoire. C’est notre culture, notre identité ! Et quand il est sale, on le lave. Il faut le préserver », dira-t-il tout en faisant allusion au linge sale qui se lave en famille.
Arous Touil