Rien n’est encore perdu

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Les Vert et Noir qui recevaient les Marocains du FUS de Rabat, dans la soirée d’avant-hier, pour le compte de la demi-finale aller de la coupe de la CAF, n’ont pas pu s’imposer comme ils l’avaient souhaité mais le (0-0) qui a sanctionné les débats entre les deux équipes permet encore aux Crabes d’y croire.

En effet et étant incapable de prendre à défaut la défense Marocaine autour de l’excellent portier El Houasli, la défense Béjaouie a tenu bon et ce malgré quelques frayures. Même si l’on préférait voir les camarades de Sidibé prendre l’avantage avant le match retour, mais ne pas encaisser de buts à domicile et terminer la partie à (0-0) maintient les chances des Crabes presque intactes et le match face aux Tunisiens de l’ES Tunis est toujours dans les esprits. «On fera de notre mieux pour rééditer le coup de Radés», dira le capitaine Ferhat à la fin de la partie. Les Crabes, pour rappel, qui avaient concédé le match nul à Béjaïa (0-0) sont allés chercher une qualification historique à Tunis (1-1). Donc, même si la mission des protégés de Nacer Sendjak demeure difficile dans une semaine à Rabat, rien n’est encore perdu pour les Vert et Noir. Pour revenir au match d’avant-hier, il faut dire que les Béjaouis, tétanisés par l’enjeu, n’ont été que l’ombre d’eux-mêmes lors de la première demi-heure, laissant l’initiative aux Marocains qui auraient pu prendre l’avantage devant une défense flottante. Les camarades de Baouali, soutenus par plusieurs milliers de supporters, ont fini par réagir en prenant confiance progressivement. L’avant-garde Béjaouie a péché par précipitation mais dans l’ensemble, les Crabes étaient meilleurs que leur adversaire en deuxième période. Yaya, dans les ultimes secondes de la partie, a failli donner l’avantage aux siens sur coup franc qui a obligé le gardien Marocain à s’étirer pour sortir le cuir en corner. Avant cela, les Marocains ont failli, à leur tour, ouvrir la marque par leur numéro 10 Bendjelloun qui s’est présenté seul face au portier Rahmani mais ce dernier a pris le dessus.

Amine Kaci

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