Le village Ath Adjissa, situé à une dizaine de kilomètres du chef-lieu communale de Béni Maouche, a bénéficié de l’inscription d’un projet d’équipement public, en l’occurrence, d’une unité de soins, apprend-on auprès de M. Loudjani, le premier magistrat de la commune. «L’infrastructure sanitaire a déjà étrenné sa phase de réalisation. Le lot en rapport avec les gros œuvres a même été mené à bon port», nous fait savoir le P/APC. D’après le maire, cette première tranche du projet a été prise en charge sur des crédits affectés à la municipalité dans le cadre des plans communaux de développement (PCD). «Nous allons devoir faire une demande de rallonge budgétaire pour couvrir les travaux de finition de l’ouvrage», dira le P/APC, en laissant entendre que les ressources de la municipalité sont trop maigres pour supporter les charges d’un tel investissement. Du côté des habitants d’Ath Adjissa, ce projet tant attendu a soulevé une vague d’euphorie et suscité beaucoup d’espoir. A les entendre, cette structure de proximité est à leur village ce qu’une bouée de sauvetage est à un naufragé. «Disposer d’une couverture sanitaire en matière de soins infirmiers, c’est le minimum vital que devrait avoir tout citoyen. C’est vous dire que la concrétisation de cette unité de soins sonne comme une délivrance», déclare, la mine joviale, un citoyen d’Ath Adjissa. «Ce n’est vraiment pas drôle de devoir effectuer un trajet de plus de 10 km qui nous sépare de la polyclinique de Trouna, pour avoir droit au moindre soin infirmier. Heureusement que ce calvaire sera bientôt fini», ajoute un autre habitant du village, en plaidant pour la mise en service de cette structure dans «des délais raisonnables».
N. M.