Sans donner de détails précis, un communiqué du ministère de la Défense nationale a fait état de la démolition, avant avant-hier dimanche, de quatre tanières terroristes contenant des bombes artisanales, à Tizi-Ouzou, Boumerdès, Aïn Defla et Batna. Mais l’on peut retenir que les détachements locaux de l’Armée nationale populaire ont encore renforcé leur pression sur les maquis. Il s’agit, selon toute vraisemblance, de nouveaux refuges des résidus de l’ex-gspc, qu’auraient aménagé à la hâte les relais des anciennes nébuleuses terroristes locales. Informées par leurs agents de liaison, les patrouilles militaires locales auront, heureusement, tôt fait de les découvrir et de les démolir, d’autant que certaines d’entre elles contenaient des explosifs et des heb heb (mortiers artisanaux), donc en passe de devenir des ateliers de fabrication de bombes artisanales. Le premier paragraphe du communiqué de la haute instance de l’ANP a expressément noté ceci : «Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l’armée nationale populaire ont détruit, le 18 septembre 2016, quatre casemates et quatre bombes de confection artisanale, suite à des opérations de fouille et de ratissage à Tizi-Ouzou, l’Est de Boumerdès et Aïn Defla (1ère RM) et Batna (5ème RM)». S’agissant notamment des trois premières contrées citées, il est évident que les services combinés de sécurité y poursuivent les opérations fructueuses du printemps dernier et de cet été durant lesquelles au total pas moins d’une trentaine de terroristes ont été éliminés, plus d’une dizaine d’autres capturés, en plus de la destruction de nombreuses casemates avec leurs entrepôts d’explosifs et la récupération d’arsenaux de guerre. Un bilan qui s’est ajouté dans la même période pour rappel, à l’élimination d’une cinquantaine d’autres sanguinaires lors des offensives spectaculaires qui ont eu pour théâtre la forêt d’Errich à Bouira, l’Est de Médéa, Sétif et Jijel.
Salim Haddou