Des retards à n'en plus finir !

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S. Ait Hamouda

Des projets qui traînent à n’en plus finir et qui passent d’évaluation en réévaluation plus que ne supporte le budget le plus prodige. Après deux années de leur lancement, des travaux de réalisation de la pénétrante devant relier la wilaya de Tizi-Ouzou à l’autoroute Est-Ouest ont atteint un taux global de seulement 14%. D’abord les contraintes induites pour moult raisons dans la réalisation de la pénétrante, un projet structurant s’il en est. Ensuite le pôle universitaire de Tamda qui accuse un grand retard dans sa réalisation. Il n’y a pas de raison que l’on enregistre dans tout ce qu’on entreprend des ajournements dans la réception des projets et chemin faisant leurs causes met tout le monde dans la gêne dès lors que ces retards supposent un surcoût induit par le retard. Et ensuite, on se gratte le chef par les réévaluations et les manques suscités par les retards que nous n’avons pas prévus. Qu’à cela ne tienne, le rail électrifié Boudouaou – Tizi-Ouzou qui traîne depuis des années, la pénétrante, le pôle universitaire de Tamda et tant d’autres qui souffrent d’une remise de temps. Combien coûtent-ils à la communauté sont-ils quantifiables, mesurables et estimables à l’aune de cette fougue dépensière, des deniers du contribuable et du pétrole en ces moments de diète forcée ? Force est de relever qu’on a beau claironner la satisfaction, le contentement de l’administration. On en sera toujours à attendre l’éclaircie qui ne vient pas en dépit de tout. Il y aura toujours cette tendance, peu amène, à considérer nos retards, pour du temps gagné sur les programmes et fichtre pour les étudiants qui attendent de prendre leurs places dans une université digne de ce nom. Ils vont jouer des bras dans un amphi plein à craquer d’apprenants qui n’apprennent rien du tout, par leur surnombre. On ne comprend pas grand-chose à ces retards quand bien même seraient-ils justifiés. Mais que l’on argue le manque de main-d’œuvre qualifiée, le manque de moyens et tutti quanti, là ce n’est pas, alors pas du tout, un prétexte acceptable…

S. A. H

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