Un nouveau bloc sanitaire en chantier

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Le projet a été retenu en 2013. Il s’agit de la construction d’un nouveau bloc sanitaire à l’école primaire les Frères Salemkour de Tafoughalt. Après plusieurs consultations, le chantier a été finalement confié à une entreprise qui a démarré les travaux peu avant la rentrée scolaire. La construction de ce nouveau bloc sanitaire est une très bonne nouvelle pour les élèves de l’établissement. «L’ancien est vétuste. Toutes les portes sont cassées et les lieux ne répondent plus, depuis longtemps, aux moindres normes d’hygiène», nous explique une source proche de cette école. Ce projet, nous dira-t-on également, sera réalisé avec toutes les commodités nécessaires. «Nous avions tout le temps peur que nos enfants attrapent des maladies en utilisant de telles sanitaires. Nous sommes donc très contents qu’un tel projet soit inscrit pour l’école, l’une des plus anciennes, qui a ouvert ses portes à la fin des années 60», nous dit un parent d’élève qui fut lui-même élève dans cette école dans les années 80. Des responsables de l’APC nous affirmeront par ailleurs que le bloc sera livré dans de très brefs délais : «Nous suivons quotidiennement l’avancée du chantier. Mais en attendant son achèvement, les élèves ont à leur disposition des toilettes au sous-sol de l’un des blocs pédagogiques», nous a-t-on expliqué à l’APC. Dans ce village, faut-il le souligner, et en raison de son importante population, il y a deux autres écoles primaires sises à Iâzavène, une école regroupant les classes du préscolaire jusqu’à la deuxième année primaire avant que ses élèves soient affectés à l’école Frères Salemkour, et l’école d’Ath Salem. Pour cette dernière, nous constaterons de visu que le mur d’enceinte, endommagé et incliné suite à un affaissement de terrain en février 2015, a le plus grand besoin d’être pris en charge afin d’éviter des conséquences néfastes. «C’est un danger. A la moindre secousse, il pourrait s’écrouler. C’est une urgence», fulminera un habitant du village. Nous apprendrons qu’une commission s’est pourtant déjà déplacée sur les lieux et a fait son constat. Mais, apparemment, et pour le moment, rien n’est encore décidé d’autant plus que la réparation de l’affaissement lui-même n’a pas encore été lancée, si ce n’est la pose de quelques gabions. Ce cas inquiète au plus haut point aussi bien les parents d’élèves que les habitants du village qui craignent qu’en cas d’un éventuel hiver rude la route soit coupée à la circulation.

Amar Ouramdane

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