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La ville paralysée par un orage

aà chaque averse plus ou moins violente, la ville de Bouira se transforme en piscine à ciel ouvert. Hier après-midi, le temps d’un orage de saison, une bonne partie du réseau routier de la ville de Bouira était quasi impraticable.

La grêle et la pluie qui se sont abattues durant une demi-heure ont provoqué des crues sur le bitume. La plupart des avaloirs n’ayant pas été curés en temps opportun, les eaux pluviales ont rapidement mis à nu les tares des services de la voirie à travers différents quartiers du chef-lieu de wilaya. En effet, ces canaux d’évacuation des eaux de pluies sont restés bouchés en raison de l’accumulation des déchets jetés çà et là par des citoyens et qui sont, de ce fait, transportés par les eaux de pluie vers ces avaloirs. Au niveau d’Oued D’hous, même topo, l’entrée de la ville était submergée et la circulation automobile était des plus ardues. Les eaux ont rapidement pris la couleur des égouts, d’où se dégageaient des odeurs nauséabondes. Sur le boulevard jouxtant l’université Akli Mohand Oulhadj, la situation n’était guère reluisante également. La brusque montée des eaux en a surpris plus d’un. Là encore, les eaux stagnantes illustraient l’insalubrité et l’anarchie régnant. Du centre-ville de Bouira jusqu’à la RN18 à hauteur de la localité de Sidi Ziane, la circulation s’est retrouvée fortement perturbée à cause des «oueds» qui se sont formés sur la chaussée. Enfin, sur la RN05 également, ce violent orage a surpris plus d’un automobiliste de passage avec des grêlons et l’absence de visibilité. Deux accidents sans gravité ont toutefois été signalés sur la RN05, entre le village socialiste de Thamer et la commune d’El Esnam.

Hafidh B.

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