La macabre découverte, samedi dernier, du corps de Kaddouche Tassadit âgée de 73 ans, en état de décomposition, après plus d’un mois de disparition de son domicile à Sidi Ali Moussa (Maâtkas), plonge encore plus dans la tourmente la famille Hamane d’Aït Yahia Moussa qui attend toujours les nouvelles de leur fille Samira, disparue le 11 juillet dernier. Plus de deux mois après sa disparition, les frères de cette jeune femme n’ont cessé de lancer des appels et des recherches, mais en vain. Ils craignent le pire, surtout après que les deux premières personnes âgées, disparues à Ath Douala et à Maâtkas, ont été retrouvées mortes. « Pour le moment, nous n’avons aucune idée où peut se trouver notre sœur. Nous espérons qu’elle nous reviendra saine et sauve. Nous redoutons le pire au fur et mesure que les jours passent et même des mois. Cela fait bientôt trois mois qu’elle était partie au petit matin. Nous gardons toujours espoir. Tout est possible », nous confie l’un des frères de la disparue. Pour rappel, cette jeune femme âgée de 36 ans avait eu un choc après la mort de son père, si bien qu’avant sa disparition elle souffrait de cette séparation. Où est Samira ? Ses frères lancent un appel pour toutes les personnes qui l’auraient vue ou rencontré d’informer le commissariat le plus proche, la gendarmerie ou les contacter au numéro de téléphone suivant: 0553 87 32 47. Dans cet ordre d’idées, il y a lieu de signaler que ces disparitions sont devenues fréquentes ces dernières années et elles touchent pratiquement aussi bien les personnes jeunes que les plus âgées. Les parents du petit Badreddine de Bouira, cet enfant âgé de 11 ans, disparu à la veille de la finale de la coupe d’Algérie qui a eu lieu le 1er mai dernier, n’ont pas encore arrêté les recherches pour le retrouver. D’ailleurs, ces derniers temps, chaque jour que Dieu fait, on voit des avis de recherche affichés ici et là sur les murs des villes du pays. Ce phénomène devient de plus en plus inquiétant. Celui-ci touche souvent des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, lesquelles, dans la plupart du temps, sont retrouvées mortes. D’aucuns jugent qu’il est temps de les prémunir de ces dangers en fixant à leurs bras des bracelets électroniques qui faciliteraient de les retrouver en cas de disparition. En tout cas, même si on n’en est pas encore là les familles de cette catégorie de personnes doivent être vigilantes afin, au moins, de leur éviter de perdre la vie dans ces conditions des plus lamentables.
Amar Ouramdane
