Le diktat des «parkingueurs»

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Toutes les zones de stationnement sont réservées par les «parkingueurs» sans aucune légitimité, ce qui provoque le courroux des habitants du chef-lieu de la wilaya de Bouira.

De simples places de stationnement transformées en de véritables parkings. Au niveau de la cité Ouest, des jeunes se font passer pour les gardiens de ces «parkings» malgré la présence des autorités qui ne semblent pas en être concernées. Ils n’hésitent pas à se faire payer pour leur «services». Les automobilistes sont révoltés par ce racket généralisé. «Nous ne pouvons plus faire un pas sans être apostrophé par ‘’parking âami!’’», déclare un fonctionnaire. Non loin de la Caisse Nationale de Retraite de Bouira, Amar, un sexagénaire de Haizer avait payé 50 da pour se faire garder son véhicule, à son retour, il a constaté que sa voiture était heurtée par un autre véhicule et le gardien avait «disparu». Cette activité se propage jusque dans des zones où la disponibilité de places relève de la sécurité publique. A titre d’exemple, à proximité de la polyclinique de Oued Dhous, aucune place gratuite n’est disponible pour les malades voulant se garer à proximité. D’après un automobiliste, «L’espace de stationnement devant la polyclinique est payant alors qu’il est complètement endommagé». Il précise, qu’une pancarte où est écrit «parking gardé» y a même été installée. A proximité de l’ancienne gare routière de Bouira, aucune place de stationnement n’est disponible le long du nouveau boulevard aménagé. Le stationnement y est autorisé sur une seule voie. Cette dernière est quotidiennement saturée à cause de la présence, à proximité d’un marché couvert avec son mini parking toujours complet. Lors de sa récente visite au centre-ville de Bouira, le wali avait ordonné la mise en service d’un parking sous-terrain au niveau de la nouvelle cité des 134 logements. Ce parking, dont les travaux sont en phase d’achèvement, est d’une capacité de 160 véhicules, ce qui permettra aux automobilistes de pouvoir se garer sans avoir aucune inquiétude.

Hafidh. B

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