Ayant acquis des lots de terrain dans le lotissement social d’Adekar, il y a de cela…29 ans, des acquéreurs sollicitent désormais l’intervention des pouvoirs publics pour régulariser leur situation. «J’ai acquis un lot de terrain, désigné sous le N° 145, en 1987. Depuis, les services compétents de l’APC et de la daïra rechignent jusqu’à maintenant à procéder à la régularisation de la parcelle, et partant, à finaliser la procédure de vente pour des raisons que eux seuls connaissent», fulmine l’un des acquéreurs, en rappelant que son nom figure sur deux listes rendues publiques en …1987, puis en 1994. Dans ses réponses aux acquéreurs dont la situation reste pendante 29 ans durant, les services municipaux de la commune d’Adekar renvoient la balle dans le camp des services des domaines, qui n’auraient pas fait leur travail. Le comble, dénonce notre interlocuteur, des agents du service technique de la commune avaient effectué à maintes reprises des sorties sur ledit site pour délimiter les lots de certains bénéficiaires dont les noms figurent sur la même liste. «Comment se sont-ils installés et ont-ils pu construire sur ces parcelles non encore régularisées ?» interroge-t-il, en sollicitant l’intervention des autorités publiques de Bejaïa pour mettre fin à cet imbroglio.», écrit-il dans une correspondance adressé au P/APW en juin dernier. Parmi cette dizaine d’acquéreurs offusqués par cette lenteur, un membre de la famille Zennad Amokrane a alerté le P/APW afin de rentrer dans ses droits sans omettre de «dénoncer les services de la daïra d’Adekar qui seraient en train d’exercer des «pressions terribles» sur moi afin de me contraindre à céder son lot de terrain au profit d’une autre personne», écrit-il dans sa requête. Ces derniers jours, notre interlocuteur a adressé en date du 9 septembre courant une correspondance au wali de Bejaïa pour l’exhorter à intervenir pour mettre un terme à ces agissements. «Aujourd’hui, âgé de 70 ans et handicapé moteur, je sollicite votre intervention pour plaider mon cas auprès des instances habilitées pour qu’elles me rétablissent dans mes droits. Je vous prie de bien vouloir intervenir pour que cesse cette pression et ces menaces qui émanent d’une administration dépendant de votre autorité», écrit-il dans cette lettre qui s’apparente à un cri de détresse.
F.A.B.
