Les usagers des transports en commun de la commune d’Ath Leqsar, sise à 24km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, se plaignent du manque des commodités qui facilitent les déplacements, à savoir l’absence intégrale d’abribus depuis plus presque une décennie. En effet, tous les arrêts, mêmes ceux du centre-ville, souffrent du manque flagrant de cette commodité. Tout au long de la rue traversant le chef-lieu communal, aucun abribus digne de ce nom n’a été installé. Les arrêts de bus ne sont reconnaissables que par l’affluence des voyageurs qui s’amassent au même endroit, vue l’absence d’un panneau indicatif. Les autobus et autres cars s’arrêtent un peu partout et aucune organisation n’est mise en place. Une personne étrangère, aura a fortiori du mal à trouver un arrêt de bus si elle n’est pas orientée par les habitants de ladite commune. Il n’existe aucune indication ni aucun panneau qui identifie ces quais d’arrêts. En outre, les usagers des transports urbains sont contraints de faire face à une chaleur de plomb qui accroît le risque d’insolation, particulièrement durant les temps de chaleurs torrides. En hiver, tout voyageur doit supporter les pluies diluviennes, si ce n’est des grêlons car il n’y a aucun arbre ou édifice à proximité de ces arrêts piteux, pour s’abriter et se protéger. Cette situation devient de plus en plus insupportable et les usagers prennent leur mal en patience devant l’indifférence et la démission totale des pouvoirs publics, notamment des responsables de la régie communale chargés de la gestion du transport. Les conditions climatiques extrêmes pourraient être très dangereuses surtout aux enfants et aux personnes d’âge avancé. De nos jours, la température frôle les 34° et, en l’absence d’abribus, on ne pourrait imaginer ce que doivent endurer les personnes fragiles. «Ce sont plus les vieux et les petits enfants qui en souffrent et sont sujets à des répercussions délétères. On ne réclame que le strict minimum», nous a confié Zoubir, un usager régulier des transports en commun. D’autres communes avoisinantes telles que Bechloul et El Esnam sont confrontées au même problème. L’absence d’abribus se fait aussi ressentir un peu partout à travers les contrées de la wilaya. Devant cette situation, il devient urgent de mettre en place cette commodité qui allégerait un tant soit peu, la souffrance des usagers des transports.
Aziz Cheboub