Le centre de formation professionnelle et d’apprentissage des frères Hennachi, de la commune de Timizart, à une trentaine de kilomètres au nord de la ville de Tizi-Ouzou, se trouve dans un état chaotique.
De multiples insuffisances y sont relevées, ce qui éloigne de plus en plus les apprentis vers d’autres destinations.Cet établissement construit à Ahriq Outar, à plus de 2 km de chef-lieu, ne dispose pas d’une ligne de transport, sauf ceux qui font la navette avant 8 heures de matin, le restaurant n’est pas met au service, les travaux d’aménagement sans fin, la clôture du côté Ouest n’est pas encor faite, manque flagrant de personnels… «On souffre vraiment dans ce centre. Avec de telles insuffisances, c’est difficile de finir ma formation. Je regrette infiniment d’être inscrit dans ce centre et ne pas aller au centre de Fréha qui est bien équipé. Ici on est obligés d’acheter le repas de midi par nos propres moyens», martèle un des apprentis de ce centre. D’un autre côté le directeur par intérim, M. Ben Ameur Rabah, désigné le mois de juillet dernier, a affirmé : «Il y a plusieurs manques dans mon établissement, et ce n’est pas une chose à citer. Mais on est mobilisés et on a la volanté qu’il faut pour sortir de cette situation qui demeure depuis l’ouverture officielle de ce centre en 2008. Les responsables qui m’ont précédé n’ont pas fait de leurs mieux pour le bien du centre, aujourd’hui on a une équipe de 48 éléments mais en réalité il y a que 32 alors que les autres sont envoyés à d’autres centres mais ils sont payés par notre budget. Il faut dire qu’à ce jour, je n’ai pas compris comment ils l’ont fait». Ce CFPA, d’une capacité de 200 apprentis, ce trouve uniquement avec 63 inscrits, un chiffre en baisse par rapport à l’année précédente, selon le directeur. Les apprentis du centre des frères Hennachi attendent avec impatience une mobilisation des autorités concernées pour mettre fin à ce calvaire vécu au quotidien, surtout par les stagiaires, et mettre tous les moyens nécessaires afin de leur assurer une bonne formation.
Djaffar Ouigra.

