Certains produits alimentaires de large consommation continuent de "jouer" au yo-yo, en enregistrant des baisses et des hausses à tout bout de champs !
Cette situation finit toujours par « ulcérer » les ménages qui ne savent plus sur quel pied danser. Ce constat concerne, entre autres, les prix des produits avicoles mis en vente sur les surfaces, et qui connaissent une instabilité incroyable, passant tantôt du simple au double tantôt en dégringolant sans « explication ». Il y a quelques semaines seulement, durant l’été pour la précision, les prix du poulet, un produit de première nécessité avaient enregistré des tarifs exorbitants dans toute la wilaya de Béjaïa en dépassant largement les 400 da/kg. De même pour les œufs qui se sont, à leur tour, renchéries au grand dam des consommateurs qui n’avaient que cette source de protéines animales qui leur est la plus accessible avec le lait bien entendu! Néanmoins, comme il fallait s’y attendre, les prix des produits avicoles semblent prendre la courbe descendante ces derniers jours, en affichant des prix plutôt cléments par rapport aux bourses faibles et moyennes. Dans la localité d’Aït R’zine, pour l’illustration, les prix du poulet ont connu une baisse palpable dernièrement, contrairement à la saison estivale passée où les tarifs ont été « secoués » par une flambée qui ne disait pas son nom. Actuellement, le kilo du poulet éviscéré et étiqueté est cédé à 270 da chez les bouchers de la localité après avoir « flirté » pendant des semaines avec des tarifs dépassant les 400 da/kg. Les œufs à leur tour ont connu une baisse palpable de leurs prix en passant de 380 da le plateau à 300 da. De son côté le poulet vivant, vendu malheureusement par des volaillers dans les points de vente informels sur les bas-côtés de la RN n°106 qui traverse la commune d’Aït R’zine, a enregistré une baisse drastique passant de 280 à 165 da/kg en l’espace de quelques semaines. Nonobstant les risques sur la santé des consommateurs que font encourir les poulets vivants abattus sur place par les vendeurs, il n’en demeure pas moins que les ménages issus de milieu défavorisé ne voient pas d’autre choix que de se rabattre sur ce cheptel de moindre coût qui « arrange », certes, leur porte-monnaie mais pas leur santé car les poulets mis en vente ne sont soumis à aucun contrôle vétérinaire. Certains aviculteurs, approchés, expliquent cette baisse des prix des produits avicoles par le fait de la reprise en force de la production avicole dans la région, après la vague de chaleur qui a sévi durablement l’été dernier, laquelle a décimé un nombre important de poulets de chair et de ponte, ce qui se serait répercuté sur les prix.
Syphax Y.

