Les habitants du village Akhnak, dans la commune de Seddouk, ont fermé encore hier les sièges de l’APC et de daïra.
Contacté pour connaître sa version des faits, le P/APC, Djamel Tigrine, dira : «Je n’ai jamais fermé les portes du dialogue et les portes de l’APC sont toujours ouvertes. Il faut que les gens sachent que le maire n’est pas maître à bord. Il est président d’une assemblée de 19 élus».
Concernant le travail qui a été fait par la commission des finances, M. Tigrine a tenu également à préciser : «Les annexes ont été discutées en commission des finances élargie à tous les élus. Un programme de bétonnage et de bitumage qui touchera l’ensemble des routes des villages a été retenu. Ce programme a été annoncé lors de la présentation de la situation générale devant les élus et les représentants du Conseil participatif. Une réunion tenue le 24 septembre et qui a duré 5h30mn. Un débat s’en était suivi où libre cours a été laissé aux citoyens d’étaler leurs problèmes et suggestions. Et il n’y a eu aucune réclamation émanant des habitants de ce village. D’autant plus que leur représentant, Tahir Youcef, a pris la parole à maintes reprises et à aucun moment il n’a parlé de hogra».
Pour continuer dans ses précisions, l’édile dira : «Ce qui est étonnant, lors de la délibération extraordinaire des élus du 6 octobre dernier, un groupe de jeunes de ce village a perturbé le bon déroulement de la séance en créant un chahut dans la salle. D’ailleurs, sur les quatre points prévus dans l’ordre du jour, seuls trois ont été adoptés. Le quatrième n’a pas été voté à cause de cette perturbation. Craignant un débordement, j’ai levé la séance avant l’achèvement des travaux. Pour cela, je me demande de quel côté se situe la hogra ?».
«Ce village a eu sa part de développement comme tous les villages de la commune. Je peux même avancer qu’il a eu un peu plus vu qu’il rencontre beaucoup de problèmes que nous avons solutionnés, notamment dans le secteur de l’hydraulique», renchérit-il.
Le maire a terminé sa plaidoirie en déclarant que «rien ne justifie cette action de fermeture des sièges de l’APC et de la daïra qui pénalise le citoyen du fait que l’exécutif a toujours travaillé en étroite collaboration avec les représentants de l’association Tafsouyth de ce village. D’ailleurs, nous sommes disposés à les recevoir comme nous l’avons toujours fait».
L. Beddar