Entre l'équipe nationale de foot et le coach serbe Milovan Rajevac c'est déjà de l'histoire ancienne. Le Serbe n'aura finalement pas fait long feu. Il a été officiellement remercié hier.
Après le faux pas concédé face au Cameroun (1 – 1), et la montée au créneau des cadres de l’équipe qui ont demandé à Raouraoua le départ de Rajevac, ce dernier s’est réuni avec le Serbe. L’ultime rendez-vous entre les deux hommes qui a eu lieu hier après-midi, a été ficelé avec la résiliation du contrat de Rajevac avec la FAF. Du coup le Serbe n’est plus le coach national et il devra rentrer chez lui aujourd’hui mercredi. Le nul d’un but partout des Verts a provoqué un séisme dans le vestiaire, puisque d’après nos sources, les cadres de l’équipe sont montés au créneau pour exiger le départ du sélectionneur national, le Serbe Milovan Rajevac, lequel à leurs yeux a failli sur le plan tactique et dans le choix des joueurs face au Cameroun. D’après toujours la même source, les cadres de l’équipe se sont réunis au centre technique de Sidi Moussa et ont même émis le vœu de voir Rajevac quitter la barre technique. C’est ce qu’ils ont exprimé au président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Le patron de la structure fédérale a essayé de raisonner les joueurs, en leur demandant de se calmer et d’accorder un sursis au Serbe. Mais aux dernières nouvelles, même le coach Rajevac, à qui Raouraoua a renouvelé pour la forme, il faut le dire, sa confiance, a demandé à quitter les Verts car à ses yeux, le vestiaire est devenu insupportable et incontrôlable et que le courant ne passait plus entre lui et certains joueurs qui se sont «rebellés» contre sa personne après le nul concédé (1 -1) face au Cameroun, lors de cette première journée des éliminatoires de la CM 2018 prévue en Russie. Rajevac qui a rencontré hier dans l’après-midi le président Mohamed Raouraoua a le plus normalement du monde accepté la solution qui lui était tout indiquée du reste à savoir quitter son poste de sélectioneur des verts. Il a donc été contraint de résilier son contrat à l’amiable. Une séparation, qui a tous les relents d’un renvoi, consommée donc au bout d’à peine quatre mois d’exercice. Et on parle déjà de Rolland Courbis comme potentiel successeur à Milovan Rajevac.
A. M.