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Il ne reste que le lancement du chantier

Le projet d’aménagement urbain dont a bénéficié la ville de Sidi Aïch, dans le cadre du programme de résorption des déficits en VRD, est sur le point d’étrenner sa phase de réalisation, apprend-on d’une source proche du dossier.

Un représentant de la direction de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction, avec lequel nous avons pris attache, a confirmé l’information en indiquant que le retard accusé par le lancement des travaux est dû à un rejet des services du contrôle financier (CF). Il s’en explique : «nous avons sélectionné il y a quelques mois de cela, une entreprise réalisatrice avec laquelle nous avons conclu un marché. Cependant, une différence entre le prix unitaire dans le bordereau des prix et le devis quantitatif et estimatif, nous ont contraints à corriger le montant de l’offre, pour le mettre en conformité avec le code des marchés. Une procédure qui a nécessité énormément de temps». Une enveloppe budgétaire de près de 37 millions de da, informe-t-il, est mobilisée sur les programmes sectoriels pour prendre en charge le projet, dont le délai contractuel de réalisation est fixé à 5 mois. Quatre quartiers de la ville, est-il nécessaire de le rappeler, sont inscrits pour faire l’objet de ces travaux d’aménagement. Il s’agit, en l’occurrence, de Bouzermane, Cavalier, Ex-hôpital et Imadalou. Une multitude d’opérations y sont projetées. Il s’agit entre autres du revêtement des ruelles et venelles, de la construction de trottoirs, de l’adduction d’eau potable, de l’aménagement d’ouvrages d’évacuation des eaux pluviales, ainsi que divers aménagements extérieurs. «Depuis le temps que l’on parle instamment de la réalisation de ce projet, il en est toujours au stade velléitaire. Espérons qu’il sera mis en exécution dans les meilleurs délais, pour nous épargner tous ces désagréments qui nous rendent la vie dure», souligne un habitant des Cavaliers. «Nous avons l’impression d’habiter la campagne en plein centre-ville, tant la gadoue et la poussière rythment notre quotidien. Nous sommes pressés d’en finir», renchérit un autre citoyen résident au quartier Imadalou.

N.M.

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