À voir l’état des artères qui desservent les deux villages voisins de Taouint et d’Ibdache, dans la commune de Timizart daïra d’Ouaguenoun et juxtaposant le CW6, force est de reconnaître que l’APC de Timizart a du pain sur la planche pour tout remettre en état. En effet, à l’étroitesse de ces ruelles s’ajoute une dégradation du bitume suite aux travaux lancés l’année dernière pour l’acheminement de gaz de ville vers ces deux villages. Mais comme de coutume, une fois les travaux finis, l’entreprise réalisatrice s’en va sans remettre à l’état ce que ses engins ont détérioré. «C’est à se demander si dans leurs cahiers ne figure pas une clause pour la remise en état des lieux», se demande un des habitants du village à juste titre tant, suite à ces travaux, circuler en voiture pour quitter ou rejoindre les deux villages est devenu une sacré acrobatie pour éviter les trous et autres crevasses qui jonchent la route tout le long du trajet. «Cette mauvaise habitude ou cette manie qu’ont les entreprises locales de ne jamais, une fois le travail fini, remettre en l’état les lieux où ils ont procédé à des réalisations, fait hériter aux communes de charges supplémentaires difficiles à honorer tant les budgets alloués aux APC sont loin de répondre aux besoins réels des circonscriptions et de la population. Du coup, réparer ces dégradations, faute de moyens adéquats pour ça, nécessite parfois une attente qui dure plusieurs années, ce qui engendre le courroux et la gronde chez les citoyens qui ne comprennent pas ce retard», expliquera en l’occurrence un ancien élu. C’est justement ce qui nous a été donné à constater de visu au niveau du village d’Ibdache et de Taounit. «Cette dégradation de la chaussée risque de s’accentuer avec l’hiver qui approche, d’où l’urgence de lancer rapidement des travaux de refonte de ces rues. C’est pourquoi la réalisation de caniveaux et le bitumage de toutes les ruelles des deux villages rapidement est tant souhaités par les habitants des deux localités», confiera un autre habitant de la localité. Agir vite afin que tout rentre dans l’ordre, tel est le souhait de la majorité des contribuables. «Nous pensons qu’il est temps de rompre avec les vieilles pratiques où une entreprise s’engage à réaliser des travaux sans pour autant honorer toutes les clauses du contrat qui la relie avec le maître d’œuvre», principe que tous les citoyens appellent de leus vœux.
A.S. Amazigh
