Les collégiens du CEM Amer Ath Chikh, situé au centre ville d’Ain El Hammam, n’ont pas franchi, avant-hier, les portes de leur établissement. Après quelques vociférations devant le collège, ils ont décidé de quitter les lieux et de rentrer chez eux malgré les tentatives du personnel de leur faire entendre raison. Par ailleurs, les élèves du CEM Ouaghzen, dans la même commune, ont tenté d’entamer une grève mais sans succès, car ils ont dû se résoudre à rejoindre les classes grâce à l’intervention des parents. Ces derniers les ont convaincus que leur intérêt se trouve dans les salles de classe et non à l’extérieur de l’école. La même situation a été vécue, dans la matinée de mardi, au lycée Mustapha Ben Boulaïd. La majorité des grévistes ont fini par rentré dans l’établissement grâce à l’intervention des parents qui a eu un effet positif, pour «les quelques récalcitrants, ils ne tarderont pas à suivre leurs camarades», nous a dit un parent. Concernant le lycée de jeunes filles, on nous a appris que les élèves tiennent toujours à la réintégration de leurs camarades exclus, en plus de la contestation du calendrier des vacances scolaires. Pour ce qui est du lycée d’Ait Yahia, les revendications dépassent le cadre scolaire, ils ont introduit une réclamation supplémentaire concernant la décharge communale située à une centaine de mètres en contrebas du lycée. Les mauvaises odeurs et les fumées provenant de la combustion des déchets, dérangent continuellement les élèves pendant les cours. Pour les établissements scolaires, l’intervention des associations de parents d’élèves afin de ramener leurs enfants à la raison est plus que jamais nécessaire.
A.O. T.