Les travaux du projet de lycée inscrit au profit de la commune d’Ighram, avancent à cadence soutenue. C’est ce qu’a indiqué un représentant de la direction des équipements publics, instance en charge du management de ce projet. «Tout se passe sans anicroches, et au rythme où évoluent les choses, l’entreprise réalisatrice est bien partie pour livrer le projet dans les délais», a fait savoir notre interlocuteur qui estime à près de 70% le taux d’avancement des travaux. Financé sur les crédits sectoriels, cet établissement scolaire implanté à hauteur de la localité Bouhkim, affiche une capacité d’accueil de 800 places pédagogiques. Il est aussi prévu un service de demi-pension de 200 rations. Pour les parents d’élèves et les lycéens de cette circonscription rurale, c’est un vieux rêve qui est en passe de se concrétiser. «Tous les parents aspirent à de meilleures conditions de scolarité pour leur progéniture, ce qui leur offre un maximum de chances de réussite dans leur parcours. Cet équipement scolaire en cours de réalisation, y contribuera incontestablement», affirme un parent d’élève du village Taslent. «Tout au long de l’année, nos enfants sont soumis à un rythme infernal, lequel les oblige à déployer de gros efforts, pour des résultats aléatoires», ajoute un autre parent du village Ighil. Des lycéens d’Ighram scolarisés à Akbou, confessent devoir se lever chaque jour aux aurores, sans pour autant être sûrs d’arriver à l’heure. «Le transport scolaire n’est assuré que pour les filles, et encore ce n’est pas pour tous les villages. Quant aux garçons, ils se débrouillent comme ils peuvent pour rejoindre les bancs de l’école, et retourner à la maison en fin de journée», se désole un lycéen du village Tighilt Makhlouf. Autant dire que l’ouverture de ce lycée est un événement attendu de longue date. A juste titre, on y voit le gage d’une scolarité trépidante qui réconcilie l’élève avec le goût de l’effort et l’ambition du résultat.
N. M.