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La campagne labours-semailles bat son plein

Des centaines d’hectares ont été déjà labourées.  » Chaque année, nous commençons ces premiers travaux avant l’arrivée de l’automne parce qu’on craint les premières pluies. Et puis, il ne fallait pas attendre que les tracteurs-chenilles manquent. Tout d’abord, préparer la terre avant de passer aux semailles », nous répondra ce céréalier de, une localité située, à Draa El Mizan, en pleine vallée. En effet, pratiquement, toutes les terres sont labourées. « Dans notre commune, cette campagne est presque achevée. Il ne reste que quelques hectares. Les semailles ont été lancées au moment opportun. Certes, il y a une crainte chez les agriculteurs parce que les premières pluies ne sont pas encore tombées en quantité suffisante. Mais, il faut savoir que ce n’est que le début de l’automne. L’année dernière, tout le monde criait fort ce désarroi, mais, finalement, la récolte a été très bonne. Nous avons eu même des pics de production qui ont atteint les quarante quintaux à l’hectare », nous confiera un agent communal de vulgarisation agricole. La commune de Frikat à elle seule, réserve environ cinq cents quintaux à cette filière et plus particulièrement au blé dur. Par ailleurs, «au niveau de toute la région, plus de deux mille hectares sont emblavés entre Ain Zaouia, Frikat et Draâ El-Mizan», nous a-t-on informés. Notons, dans ce sillage, que cette culture attire de plus en plus de céréaliers parce que les crédits octroyés à ces fellahs sont importants et sans intérêt. « Tous ceux qui s’inscrivent dans le programme d’intensification bénéficient de ces droits. D’ailleurs, nous avons constaté qu’il y a de plus en plus de postulants », nous signalera le même interlocuteur. La vallée de Draâ El-Mizan est considérée comme étant l’une des localités les plus prolifiques en céréales. Par ailleurs, notre interlocuteur nous fera savoir que les rendements exceptionnels obtenus ces dernières années sont dus aux campagnes de sensibilisation et d’explication faites par les services agricoles et d’autres partenaires. « Tous ceux qui suivent nos conseils et l’itinéraire exigé réussissent », conclura le même interlocuteur. En tout cas, la quantité de blé transportée en fin de saison (moissons-battages) vers la CCLS de Draâ Ben Khedda démontre bel et bien que Draâ El-Mizan est à vocation céréalière même si un certain engouement pour les cultures maraîchères existe chez certains fellahs.

Amar Ouramdane

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