Le réseau routier en piteux état

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Une grande partie du réseau routier de la commune de Béni Maouche, située dans la wilaya de Béjaïa, est dans un état de dégradation avancé. Même les voies d’accès de certains quartiers de Trouna, le chef-lieu communal, affichent un état peu reluisant. «C’est un problème parmi tant d’autres, qui traine en longueur. Avec le temps, les gens s’y font et ne prêtent même plus attention», dit un citoyen du quartier Imzizou. L’état des chemins vicinaux est tout aussi déplorable. Quelques tronçons routiers, comme celui desservant, à partir du CW 35, le village Ath Boudjala est pris en charge dans le programme de revêtement de l’année en cour. Néanmoins, il y a encore loin de la coupe aux lèvres, à en juger par les efforts d’investissement à consentir, pour mettre à niveau le reste du réseau. Certains chemins, nous signalent-on, n’ont jamais bénéficié d’une quelconque opération de revêtement. C’est le cas notamment, de Bouikni et Akkour, deux villages reclus et peu peuplés. «Notre route a toujours été à l’état de piste. Le tapis, c’est pour les autres. A croire que nous ne sommes pas des citoyens à part entière!», fulmine un retraité de Bouikni. Situation tout aussi alambiquée pour une pléthore d’autres villages et hameaux, à l’image de Laâzib N’Sidi Sadek et Iguer Oubellout, dont les chemins municipaux sont dans un négligeable état. «Emprunter cette accès n’est pas seulement un parcours d’obstacles, mais une aventure risquée, en raison de la configuration en lacets et pentue de son tracé», soutient un habitant de Bouikni. Des citoyens du village Ath Adjissa et Tala N’tinzer font état du même constat de dépit. «Rentrer chez soi, revient à traverser un parcours parsemé d’embuches. S’y aventurer de nuit ou par mauvais temps, c’est s’exposer à un danger certain. Le comble, c’est qu’il n’y a pas d’itinéraire- bis», déplorent-ils, en insistant que bien d’autres localités de la circonscription sont logées à la même enseigne.

N. M.

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